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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 11:59

Articles publiés sur

Le Soir

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/20-000-plaintes-concernant-le-2008-08-21-630005.shtml#forums_reactions_wrapper

 

7sur 7

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1517/Canal-You/article/detail/389385/2008/08/21/20-000-plaintes-concernant-le-droit-de-visite-par-an.dhtml

 

L’Échos

http://www.lecho.be/actualit/international/Chaque_annee_20.000_plaintes_concernant_le_droit_de_visite.7940399-590.art

 

Bonjour

 

Le sujet est d’une très grande importance !  Mais il y a seulement 10 commentaires, alors qu’il devrait y en avoir des milliers!!!... 

 

Au nom des 200.000 enfants privés de liens parentaux - après séparations/ divorces - merci de donner un peu de votre temps afin de réagir par vos commentaires, témoignages, vécus,… sur les articles en question.

 

Nous voyons tous, autour de nous, des enfants, des adolescents (et des adultes, les enfants d’hier) détruits après des séparations/divorces conflictuels… ayant vécu sans repères.

Ils sont tous en grande souffrance ! Certains, ou la plupart sont démotivés, perturbés, psychotiques, pervers, violents, toxicomanes, criminels,… ou se suicident.

 

Ne laissons pas l’imbécillité familialiste s’installer plus profondément dans les « Commerces des Robes Noires » ainsi que dans les mentalités indécentes !

Alors, réagissez et votez !  

 

Cordialement vôtre,

Michel WILLEKENS

 

SI VOUS NE POUVEZ VOTER, MERCI DE DIFFUSER À VOS CONTACTS.

Politiques, travailleurs sociaux, médecins, psychologues, Centre de Planning Familial, PMS, CPAS, Mutuelles, Ligue des Familles,…

 

Le Collectif des Pères Violés et Spoliés peut aussi recueillir vos témoignages identifiés ou sous couvert de l’anonymat

Sur sospapa@gmail.com

Bruxelles - Wallonie

http://sospapa.babelleir.be/

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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 00:52

[12/12/07]

Le divorce parental a un large impact sur la dépression chez les enfants devenus adultes, indique une étude de l'Université de Gand.

Les chercheurs ont étudié 4.727 hommes et femmes de l'Etude Panel des Ménages Belges. La recherche fait partie d'une étude effectuée à l'échelle internationale, et a été publiée dans le Journal of Divorce & Remarriage.

Il est généralement admis que les adultes ayant des parents divorcés ont un niveau de bien-être moins élevé, rencontrent davantage de problèmes émotionnels, et sont moins satisfaits avec les aspects sociaux et familiaux de leur vie.

La séparation des parents crée une rupture tant socio-économique que dans les relations interpersonnelles. Le père absent et le manque de temps peuvent affecter négativement les enfants.

Risque de divorce plus élevé

Il est prouvé que les enfants de parents divorcés, et plus particulièrement les filles, ont plus de risque de divorcer. Par ailleurs, leur propre risque de divorce augmente d'autant plus si leur conjoint provient lui aussi de parents divorcés.

Les enfants vivent difficilement l'inconfort financier lié à la nouvelle situation familiale. Ce qui plus tard peut les mener à évaluer négativement leurs propres capacités de réussite financière. Ce qui a un impact négatif sur leur santé mentale.

Leur risque plus élevé de divorce et l'appréciation subjective de leur situation financière sont deux mécanismes qui peuvent expliquer une plus grande tendance à la dépression chez les enfants de parents divorcés, concluent les chercheurs.


Communiqué par une aimable conseillère.

La source : guidesocial.be  --- Cliquer sur rubrique famille.

Voir article du 9 04 2008: 71 divorces pour 100 mariages.

Même sujet : article du 12 12 07 - Le divorce mène à la dépression... des enfants.

 

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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 11:44

 


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French Version

NEW ASSOCIATION in BELGIUM
CREATED BY CHILDREN
J'aime Papa et Maman

 

blog : http://jaime-papa-et-maman.skynetblogs.be/

Suite à une émission de la télévision belge sur « Les Enfants du Divorce », Adrien (17 ans) et Robin (13 ans) participants à l’émission, ont lancé un appel pour la création d’une association d’enfants qui dénonce le mal qui leur est fait suite aux divorces/séparations conflictuels causant leurs séparations de l’un de leurs parents.

Grâce à un média aussi puissant que la RTB (La Une), le succès fut retentissant. De nombreux enfants et adultes ont contacté Adrien pour lui apporter encouragement et soutien. Beaucoup ont évoqué leurs souffrances individuelles, définitivement « imprescriptibles ».
Lors d’une première réunion, les enfants ont convenu de
- proposer « J’aime Papa et Maman » (JPEJM) pour nom de l’association,
- créer un Site et un BLOG,
- organiser des activités ludiques : boum, karaoké, week-end familial, …
-
participer à une journée d’étude sur le « Syndrome d’aliénation parentale » pour le 25 avril 2008 à Bruxelles,
- donner des informations aux enfants victimes des divorces conflictuels desdits adultes.

Encouragés par cet élan, 7 Enfants de 10 à 25 ans se réuniront à nouveau, Samedi 22 mars 2008.
L’association est ouverte à tous les enfants de bonnes volontés.

within events promoted for 25/04/2008
 
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PLEASE REMEMBER 25/04/2008
International
Parental Alienation
Awareness Day

http://www.paawareness.org/

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Italian Version

Una nuova associazione si è creata in Belgio
E' STATA FATTA DA FIGLI

CHE SOFFRONO PER IL DIVORZIO
TRA I PROPRI GENITORI

blog : http://jaime-papa-et-maman.skynetblogs.be/

Il loro sito internet
Facendo seguito ad una trasmissione televisiva belga sul tema « I Figli del Divorzio», Adrien (17 anni) e Robin (13 anni) partecipanti alla trasmissione, hanno lanciato un appello per la creazione di un'associazione di figli che denunciano il male fatto a loro in seguito a divorzi/separazioni conflittuali, provocando la loro separazione da uno dei propri genitori.

Grazie ad un media così potente come la RTB (La Une), il successo fù clamoroso. Tanti bambini e adulti hanno contattato Adrien per dargli supporto e sostegno. Tanti hanno parlato delle proprie sofferenze individuali definitivamente « imprescrittibili ».
Durante una prima riunione, i bambini hanno deciso di
- proporre « J’aime Papa et Maman » (JPEJM) come nome dell'associazione,
- creare un sito e un blog,
- organizzare attività ludiche: feste, karaoke, week-end famigliare, …
- partecipare ad una giornata di studio sulla « Sindrome di alienazione genitoriale » per il 25 aprile 2008 a Bruxelles,
- dare informazione ai bambini vittime dei divorzi conflittuali degli adulti.
Incoraggiati da questo slancio, 7 Figli da 10 a 25 anni si riuniranno di nuovo, Sabato 22 marzo 2008.
L'associazione è aperta a tutti i figli di buona volontà

La loro email : jaimepapaetmaman@gmail.com

nell'ambito degli eventi promossi per il 25/04/2008


SUFFERING BECAUSE OF
DIVORCED PARENTS

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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 04:05

Suite à une émission de la télévision belge sur « Les Enfants du Divorce », Adrien (17 ans) et Robin (13 ans) participants à l’émission, ont lancé un appel pour la création d’une association d’enfants qui dénonce le mal qui leur est fait suite aux divorces/séparations conflictuels causant leurs séparations de l’un de leurs parents.

Voir la suite sur: http://reporter.fr.be.msn.com/index.aspx?fn=details&hdl_id=12623

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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 11:18

Société

Josiane, écartelée entre ses parents par le SAP

CLICANOO.COM | Publié le 27 mars 2008

Ce n’est pas uniquement un divorce douloureux. Le “syndrome d’aliénation parentale” entraîne des souffrances longtemps cachées et envenime durablement les relations familiales. Josiane a subi l’interdiction de voir son père. Maintenant grand-mère, elle avertit les jeunes : « Ne prenez pas vos enfants en otages ».


« 
Moi, je n’en ai pas souffert ».  Josiane, déjà grand-mère, n’évoque pas de douleur particulière pendant son enfance.  Et pourtant… Très récemment, à l’occasion de rencontres associatives, Josiane a mis un nom sur le vide paternel organisé : il s’agit d’un “syndrome d’aliénation parentale”, ou SAP (lire par ailleurs).  À aucun moment, elle ne juge ses parents.  « À l’époque, c’était comme ça, c’est tout ».  Un père qui n’accepte pas la naissance d’un bébé handicapé, une mère qui se bat pour élever seule ses enfants.  « Mes parents se sont séparés en 1957, lorsque j’avais 9 ans », raconte Josiane.  « Et je n’ai vu mon père qu’en 1969, lorsque j’ai été majeure ».  Ce qui l’a marquée, ce sont des comportements qu’elle juge maintenant malsains.  « Ma mère me faisait du chantage », se souvient Josiane.  « Elle me disait que si je travaillais bien à l’école, je verrais mon père ».  L’enfant se surpasse, pressée de revoir Papa.  Et lorsqu’elle arrive dans les cinq premiers de la classe, Maman rétorque : « On n’a pas d’argent ; on ne sait pas où est ton père… ».  La fillette identifie très tôt les manœuvres dilatoires, mais ne peut les contrer.  Entre-temps, son père a refait sa vie avec une autre femme, et continue à envoyer des cartes postales.  « Un jour, il est venu me voir à l’école, j’étais toute contente. Mais ma mère, avertie par une voisine, est arrivée furieuse, et m’a embarquée ».  Interdiction de voir Papa.  Une autre fois, il annonce à la mère son intention de prendre Josiane avec lui.  La riposte fuse : « Si tu prends l’une, tu prends l’autre ».  Le père se défend : « Je ne peux pas m’occuper des deux filles ».  Josiane raconte, neutre, comment elle s’est retrouvée écartelée entre ses parents : « Mon père a saisi mon bras, ma mère a saisi l’autre. Et le compagnon de Maman est arrivé, il a crié “Arrêtez avec cette gamine !” ».  Quarante ans plus tard, Josiane est formelle : « Un enfant a besoin des deux parents, il a besoin de s’identifier aux deux pour son équilibre ».  Même si elle considère son père comme “immature”, elle aurait “aimé avoir une complicité avec lui”.  À l’âge adulte, lorsqu’elle l’a retrouvé, c’était trop tard.  « Je n’avais rien à lui dire » tranche-t-elle.  Alors, elle a choisi d’adhérer à l’Association contre l’aliénation parentale (lire ci-dessous).  « Ce que je conseille aux jeunes parents ? Ne pas prendre les enfants en otages.  Un enfant éprouve des sentiments pour ses deux parents.  En cas de conflit, la marmaille sert de boomerang.  L’autre parent s’en prend plein la tête.  Par exemple, moi, j’ai reproché à ma mère d’avoir mis mon père en prison (il n’avait pas payé la pension alimentaire).  Je lui ai aussi demandé de quel droit elle avait jugé bon de m’empêcher de le voir ».  L’explication « je voulais te protéger » ne convainc pas Josiane. Qui rétorque à sa mère : « Par ton attitude, tu m’as fait idéaliser un père qui n’existe pas ».

Véronique Hummel

Les 8 symptômes du SAP

Huit symptômes permettent d’identifier un syndrome d’aliénation parentale (SAP), selon le psychologue Jean-Pierre Cambefort.

1. Une campagne de diffamation. L’enfant dit haïr l’autre parent, il va jusqu’à refuser les jouets offerts.

2. Une rationalisation sur des arguments faibles ou frivoles. Par exemple : “Chez l’autre parent, il n’y a jamais de lait pour manger les céréales”. Le parent aliénant s’appuie là-dessus.

3. Une absence d’ambivalence : l’enfant adore un parent et déteste l’autre.

4. L’enfant est présenté comme un penseur libre et indépendant. Les adultes disent : “C’est l’enfant qui ne veut pas aller chez l’autre parent”. C’est une attitude qui s’inscrit dans la durée.

5. Un soutien indéfectible au parent aliénant. L’enfant devient un bon petit soldat, capable de voler des documents de sa propre initiative, si on lui a demandé : “Essaie de voir sur son bureau si tu trouves ce papier”.

6. Une absence apparente de culpabilité. “Cela ne me sert à rien d’aller voir mon père”, déclare l’enfant, qui s’autorise à transgresser la loi (qui prévoit des visites régulières aux/des parents).

7. Des scénarios empruntés. L’enfant emploie un langage d’adulte, emprunté au parent aliénant, comme un perroquet. “Il a demandé de diminuer la pension alimentaire” ou “elle viole ma vie privée parce qu’elle rentre dans ma chambre”.

8. Une animosité étendue à l’environnement. L’animosité de l’enfant touche les grands-parents, le pays d’origine, l’animal domestique du parent aliéné…

 

“Un empoisonnement psychique”

“Dans le syndrome d’aliénation parentale, l’enfant se comporte comme un terroriste familial”. Si le psychologue Jean-Pierre Cambefort, administrateur de l’Amafar-EPE, emploie ces termes, ce n’est pas un hasard. “Dans le SAP, il y a un phénomène d’endoctrinement terroriste, quasi-militaire”, insiste ce père de famille. Cela ne fait pas longtemps qu’il a découvert ces trois lettres : “Le SAP a surtout été étudié en Europe du Nord et en Amérique du Nord”. Derrière ce sigle, se cache “tout ce qui entrave, blesse le développement psychologique normal des enfants. C’est désormais considéré comme une maltraitance”. Le témoignage de Josiane (ci-dessus) prouve que de nombreux enfants ou ex-enfants ont grandi dans cet environnement, élevés par des parents qui pensaient simplement vivre un divorce douloureux. Pour Jean-Pierre Cambefort, il devient urgent d’informer les familles sur le SAP et les ravages qu’il peut faire, à la fois chez les enfants et chez le parent aliéné, privé de ses enfants. “Comme le chikungunya, le SAP s’inscrit dans la durée. C’est un virus mental : les parents aliénants sont des parents toxiques. C’est un véritable empoisonnement psychique”. Bien entendu, il ne s’agit pas de confondre toute situation conflictuelle avec une aliénation parentale : “Le SAP est une atteinte à la liberté d’aimer, notamment d’aimer ses parents de manière équitable”. C’est pour aider les familles à démêler le vrai du faux que Jean-Pierre Cambefort souhaite informer le grand public

 Acalpa “L’Association contre l’aliénation parentale” est présidée par Olga Odinetz, chercheuse à l’Institut de recherche pour le développement. L’Acalpa est représentée à La Réunion par Josette Brosse, également connue comme présidente de l’association “Île de La Réunion contre le chikungunya”. Renseignements : 0692 601 950, http://www.acalpa.org. Amafar : 0262 305 330.

 

 

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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 16:11

Chers amis,

 

Suite à une émission radio que je viens d’entendre sur France Inter 13h30, « 2000 ans d’Histoire », certaines inspirations m’interpellent sur la rupture du lien parental au cours du jeune âge de l’enfant et de la légitimité de nos engagements de familles des associations de pères.

 

C’est l’histoire d’un enfant abandonné, qui grandit seul dans la forêt, et qu’on retrouve à l’âge de 10 à 12 ans dans la forêt d’Aveyron en l’an 1800.  

Les autorités publiques et scientifiques de ce début XIXème siècle, se sont intéressées à ce cas pour des intérêts scientifiques d’évaluation du degré de « l’inné » et de l’apprentissage dans la construction humaine.

 

L’histoire de cet enfant inspira bien des légendes de MOOGLY à TARZAN.  La réalité et les conclusions scientifiques sont nettement plus amères.

 

L’enfant élevé seul dans la forêt pendant ses huit premières années s’est avéré et s’avère incapable de récupérer l’apprentissage humain et la réadaptation à la civilisation humaine.  L’enfant nommé VICTOR s’avéra incapable de réapprendre le langage, ou les émotions humaines.  Il poussait des cris, ne savait ni rire, ni pleurer. Il mordait, se débattait, pensait à s’échapper.  Même sa démarche ne parvenait pas à prendre l’allure humaine… On a cru l’enfant muet car son ouie était inaudible à un coup de révolver mais parfaitement sensible à un craquement de noisette.

Ses intérêts étaient portés sur les aliments et à la fenêtre d’où il voyait les arbres de la forêt qui représente son environnement.

 

Le médecin qui le soigna ne parvint pas à changer la donne malgré toute l’énergie qu’il mit pour tenter de réadapter l’enfant.  En désespoir, il se demanda s’il ne fallait pas laisser l’enfant dans son environnement de la forêt au lieu de tenter de le réadapter à notre civilisation.

 

Cette histoire démontre combien que les premières années de l’enfant sont fondamentales dans la construction du schéma mental et physique.  

Qu’entreprendre un divorce conflictuel et une rupture avec le jeune enfant s’apparente à un crime.  L’histoire de VICTOR et celle de nombreux vécus démontrent l’importance de l’apprentissage et de l’enracinement humain dans ses premières années.  Dans toutes les cultures millénaires, la présence des parents, de la famille, du village, de la communauté sont essentielles pour le développement de l’enfant.

 

L’analyse du mental pourrait être développée avec les éminents psychiatres que nous inviterons, ce 25 avril 2008, à l’occasion de la Journée Internationale du « Syndrome d’aliénation parentale »

Lieu : Maison de la Laïcité, Rue de la Croix de fer, 60 – 62 – Bruxelles - Métro MADOU - 18h30 – PAF 7 €

 

Amitiés à tous et à toutes

 

K. Maamer

Centre des droits Parentaux -  Bruxelles

+32(0) 2 735 88 48

Mobile : +32 475 547 807

www.justice-parentale.be

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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 22:38

1.  Introduction

De nos jours, on parle beaucoup de la violence contre les femmes (qui toucherait environ une femme sur cinq !) (1/10 dans l’année, 4/10 durant leur existence) (1) et donc, à juste titre, il faut condamner cette violence qui est reconnue pour être surtout physique, pouvant aboutir dans certains cas dramatiques au meurtre.  Cette violence est tout à fait condamnable et nécessite une prise en charge rapide (2) même s’il faut, dans certains cas du moins, tenir compte de circonstances atténuantes liées à des comportements de provocation (3), compte tenu que tout homme ne peut posséder un sang-froid suffisant !  Nous passerons, par ailleurs et seulement pour mémoire, la notion de violence physique entre les hommes qui serait selon nos statistiques nationales retrouvée à raison d’un homme sur quarante environ (4) ! 

 

Le but de cet article est de mettre en évidence une autre forme de violence, pas nécessairement moins grave dans ses conséquences : il s’agit d’une violence psychologique, liée au phénomène d’aliénation parentale.  L’aliénation parentale est un concept apparu dans la seconde moitié du XXème siècle, période pendant laquelle les conflits conjugaux sont devenus de plus en plus fréquents, sans doute liés à une évolution de la société où l’égocentrisme est devenu un leitmotiv renforcé par des idées sociales de recherche du bien-être à tout prix et sans doute, par des mesures légales de protection de la femme, toujours considérée comme sexe faible et particulièrement, fragile lors de la séparation d’un couple.  Il n’empêche que les statistiques prouvent bien que l’aliénation parentale est réalisée dans 90% des cas par la mère, seulement dans 10 % des cas par le père.  Tout en étant bien au courant de cette statistique, nous nous permettrons, à partir de maintenant et pour simplifier le texte, de considérer le cas de la mère aliénante et du père aliéné.

 

2.  L’aliénation parentale : aspects passifs et actifs

·        Actuellement, on recense annuellement en Belgique 30.000 divorces dont on considère que 20 % au moins sont manifestement conflictuels.  6.000 couples par an vont donc se déchirer devant les tribunaux et dans un bon nombre des cas, la mère va développer un comportement d’aliénation parentale consistant à utiliser la garde préférentielle des enfants, qui lui est d’office accordée pour imprégner, à longueur de journée, l(les)’enfant(s) d’informations plus fausses que vraies visant à dénigrer, noircir, salir le comportement de leur père et éventuellement de sa nouvelle compagne ou de ses ami(e)s.  Ceci n’est pas sans conséquence car il est possible, par cette « technique de lavage de cerveau », de modifier la mémoire de l’enfant de sorte qu’il oublie définitivement les bons côtés de son père (5).  Jusque là, le comportement de l’enfant peut être étiqueté de « passif » même si son attitude de dénigrement du père est active sur le plan psychologique.

·        L’aliénation peut être non seulement passive mais également devenir active, ce qui est sans doute plus grave au niveau des conséquences psychologiques.  Tout peut commencer lorsque la mère favorise que les enfants embrassent l’avocate qui défend ses intérêts.  Certaines avocates n’ont d’ailleurs pas de retenue à ce sujet. Ensuite, on explique aux enfants que pour aider leur mère, il serait bon que lorsqu’ils voient leur père, ils ramènent soit du courrier, soit des factures, soit des numéros de code qui peuvent bien intéresser la mère pour faire des recherches et violer ainsi la vie privée du père par le courrier, les mails, voire également les facturations concernant carte de crédit, GSM… afin d’essayer d’obtenir des preuves permettant de gagner plus ou moins vite le divorce et dès lors, une manne juteuse d’argent…

 

Le problème, c’est que les enfants sont manifestement mêlés à cette recherche d’indices, et font bloc avec leur mère contre leur père qui apparaît dès lors de plus en plus négativement, voire comme un escroc, pour ne pas dire un salaud… ce qui reste cependant à prouver car tous les pères et loin s’en faut ne sont pas ceux qui s’en vont avec leur secrétaire blonde…  Malheureusement, beaucoup de pères sont victimes d’une épouse qui recherche autre chose dans la vie mais qui ne se prive pas, grâce aux bons conseils donnés par les avocat(e)s, d’essayer de coincer le père dans un piège bien préparé à l’avance, dont l’aliénation parentale n’est finalement qu’un aspect (6).

 

Il s’agit ni plus, ni moins, d’un viol de la vie privée du père bien organisé par la mère avec l’aide des enfants…  Ceux-ci sont aussi piégés, voire rendus insensibles à cette situation par les paroles de leur mère qui explique que tant que le divorce n’est pas prononcé, elle a tous les droits sur son mari… !  Fallacieuse interprétation de l’article 213 du Code Civil stipulant que jusqu’à la dissolution du mariage (même si les époux ont cessé de cohabiter !), les époux se doivent mutuellement assistance !  Mais on oublie évidemment de reprendre l’entièreté de cet article qui dit aussi : « le devoir d’assistance comprenant le devoir de respect mutuel » !

 

3.  Conséquences psychologiques chez le père

Le père séparé par mesure judiciaire est donc secondarisé car il doit quitter le domicile conjugal, retrouver un logement et recommencer à vivre à partir de zéro… Cette secondarisation est d’autant plus difficile à vivre que le juge ne prévoit pas de mesure compensatoire à l’écartement du père du domicile conjugal.  Ces mesures pourraient être un suivi du dossier avec vérification que le père est dans de bonnes conditions pour s’en sortir, dans ses nouvelles conditions de vie et entre autres, qu’il ne souffre pas d’une aliénation parentale et / ou de refus de droit de visite, situation où la mère a toujours la prépondérance car lorsqu’un père porte plainte de ce fait, il peut malheureusement être sûr dans 9 cas sur 10 que sa plainte prend une direction verticale dans les heures qui suivent son dépôt… et ceci est sans doute justifié par l’encombrement chronique des tribunaux…  Il n’empêche que le père est très fragilisé dans cette vie de secondarisé et que de devenir aliéné par sa femme et ses enfants est évidemment la goutte qui fait déborder le vase au plan psychologique.

Il y a de quoi déprimer sérieusement, voire se suicider de manière violente ou non violente, à petit feu avec une drogue ou l’autre…  Evidemment, quand on reçoit les enfants le week-end, il n’est pas facile non plus d’avoir une mine très souriante d’autant qu’on sent que les enfants arrivent comme des enfants espions ou pour le moins, sur de grandes réserves, déjà bien conditionnés à une vue négative du père durant la semaine passée chez la mère…  Il n’est donc pas rare qu’il y ait de temps à autre des éclats de voix entre père et enfants lors de ces trop brèves visites qui ne permettent pas d’ailleurs de bien gérer ces situations délicates où le conflit père – mère finit par éclabousser les enfants.  Ceux-ci ne comprennent pas de manière immédiate pourquoi leur père est de mauvaise humeur, se sentant abandonné de tous, voire violé ou tout simplement sacrifié par certains…

 

Tout ceci rend nécessaire un souci d’éviter la secondarisation en prévoyant la parallélisation du père par les juges, ce que nous proposons de longue date (7).

 

4.  Complications psychologiques chez les enfants

En effet, l’aliénation parentale « bien guidée » par la mère finit évidemment par engendrer un certain conflit entre le père et les enfants : le père, s’étant rendu compte de tel ou tel comportement de viol d’informations dans sa vie privée, peut évidemment en vouloir à ses enfants de s’être laissés aller aux pratiques bien dirigées par leur mère et son avocate.  Le père peut alors réagir tout simplement par l’abandon pur et simple de ses contacts avec les enfants.  On dira alors qu’il s’agit d’un « lâcheur » ou d’un père qui abandonne facilement ses responsabilités.  On oublie en fait là qu’il y a été quasiment forcé étant piégé dans l’aliénation parentale !

 

Quoiqu’il en soit, des dégâts psychologiques sont importants chez les enfants car ils voient ainsi disparaître toute relation possible avec leur père.  Ils vont devoir, à l’avenir, vivre uniquement d’un amour maternel pour autant que celui-ci soit encore sincère…

 

Si d’aventure, le père se décarcasse pour ne pas subir la situation et essayer d’inverser la vapeur, s’il en parle aux enfants et leur demande d’exprimer clairement devant telle ou telle personne, voire devant un juge, ce qu’ils ont fait contre lui à la demande de leur mère.  C’est à ce moment que la situation se corse car l’enfant répondra que dire la vérité, c’est (évidemment) témoigner contre leur mère ! 

Comme tout enfant bien né et apparemment bien honnête ne souhaite témoigner ni contre son père, ni contre sa mère, il est clair que dans ce cas de figure, on n’ira pas dire la vérité où que ce soit.  Le dégât psychologique est alors évidemment énorme d’abord chez le père qui se sent totalement sacrifié sur l’autel de la vérité et ceci, au détriment de relation enfants – mère qui ne peut souffrir aucune entorse ?  Mais pour les enfants, est-ce mieux ?  En fait, on les oblige à abandonner leur père à sa quête de la vérité tout en sachant qu’il a raison mais qu’on ne peut satisfaire à son souhait de vérité !  Quelle torture psychologique cela doit être !  En fait, cela revient à assassiner psychologiquement son père parce que l’on ne sait plus faire autrement. Le piège de l’aliénation parentale qui s’est mis en route il y a quelques années se ferme alors sur les enfants et le père alors que la mère victorieuse se frotte les mains avec jubilation !

 

5.  Conclusion

Dès lors, on se rend donc bien compte ici que l’aliénation parentale est un piège psychologique majeur pour lequel il n’y a pas de solution thérapeutique. 

Une fois que l’aliénation parentale s’est bien installée, l’enfant et le père sont pris au piège et toute réaction devient impossible si ce n’est avec des dégâts psychologiques supplémentaires.

 

La seule bonne mesure est donc la prévention ou en tout cas, la détection précoce de la mise en route d’une aliénation par la mère.

Il est donc important que les avocats et les magistrats de nos tribunaux soient bien au courant de la gravité de ce comportement d’aliénation et l’empêchent tant que possible (8).

 

On devrait barrer à vie de l’ordre des avocats tout quiconque n’aurait pas diagnostiqué à temps une aliénation parentale et sûrement, tout quiconque l’aurait favorisée, qui plus est en utilisant ou en donnant des conseils pour utiliser des moyens illégaux tels que par exemple les écoutes téléphoniques ou les enregistrements de messagerie de GSM… !  

Faut-il vraiment que le père soit comme le capitaine d’un navire naufragé, obligé de se laisser couler dans le naufrage de son couple même s’il n’y est pour rien ou pour pas grand-chose… ?  Je ne veux évidemment pas défendre ici le cas de figure des pères qui quittent leur femme pour leur secrétaire blonde… mais encore une fois, il existe de nombreux autres cas de figures que l’on a tendance à assimiler à celui-ci et ceci, à grand tort.  En effet, de nombreux pères sont ainsi victimes d’une ignorance, d’une tolérance, voire d’une incapacité de notre société actuelle à gérer ce phénomène d’aliénation parentale qui amène non seulement des pères au suicide mais aussi sûrement des enfants (9) car l’aliénation parentale est un « excellent » piège mortel comme une toile d’araignée pour la mouche ou comme ceux que les GI’s devaient éviter dans les forêts vietnamiennes, de telle sorte qu’un enfant est obligé de sacrifier son père s’il veut psychologiquement survivre !

 

Je ne sais à qui il faut transmettre ce message qui est un cri d’appel au secours concernant plusieurs milliers de pères et d’enfants chaque année en Belgique. J’ose espérer qu’en le transmettant à Mme le Ministre de la Justice, il sera entendu ! J’invite également toute personne qui se reconnaîtrait à travers cette description d’en faire de même afin d’alourdir le poids de cet article qui se veut une réflexion à tête bien reposée sur le sujet…

 

Au plus nous serons à défendre une nouvelle façon de prendre en charge le divorce conflictuel, au mieux nous y arriverons.

 

Dr JE. VANDERHEYDEN,

Médecin hospitalier

 

« Le juge ne rend pas la justice.  Il applique la loi.  Il punit et dédommage.  C’est le parlement qui a le pouvoir de faire régner le droit au nom du Peuple. »

Charles de Gaulle

 

Références  

 

1. Burge et al. - Am Fam Med. 2005 ;3 : 248.

2. Meunier P. et Ozgunes F. - Violence entre partenaires. - Lettres du Parquet n° 10, mai 2005, p.7 et suiv. (Belgique)

3. Vanderheyden JE - Frappe-moi, frappe-moi - Le Journal du Médecin, n° 1573 (27 02 2004) : p. 58.

4. Secrétariat d’Etat aux Familles (Belgique 2004 – chiffres de 1998) : en Belgique, en 1998, dans la tranche des 20 – 49 ans, une femme sur 7 et un homme sur 40 ont subi à un moment de leur vie des violences physiques ou sexuelles graves de la part de leur partenaire, plus d’autres violences verbales, psychologues et économiques…  Ceci touchant tous les milieux socio-économiques et religieux et impliquant fréquemment les enfants…

5. Vanderheyden JE - La mémoire transformée. - Feuilles Familiales, Ed. J. Gérard, Namur (4° trimestre 2004) : p. 59 – 63.

6. Vanderheyden JE. - Le terrorisme familial : un nouveau jeu d’échec qui peut rapporter gros ! (in press)

7. Vanderheyden JE. - Secondariser un parent est un acte criminel ! (in press)

8. Van Gijseghem et Lamontagne P. - L’aliénation parentale.  Comment intervenir ? (in press)

9. Dolto Françoise - La cause des enfants. Ed. Robert Laffont, Paris (1985)


 
Diffusion: http://www.garscontent.com/510_Octobre/09/05_10_01bis.htm

 

 

 

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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 22:12

 

Mesdames,

Messieurs,

 

A l’occasion de cette journée, une délégation du Centre des Droits Parentaux Bruxellois et Wallon s’est présentée chez la Secrétaire d’Etat à la Famille, afin de lui faire part du message à l’attention des citoyens frappés par les mesures discriminatoires lors des séparations / divorces conflictuels.  La délégation bruxelloise représentée par Kerim Maamer ainsi que la celle de Wallonie par Michel Willekens, ont eu un long entretien au cours duquel ils ont reçu des réponses très rassurantes pour l’avenir des familles en cas de conflits conjugaux.  C’est ainsi que grâce aux mesures prises par le gouvernement, il ne sera plus possible d’expulser un père de famille de son foyer sans que la justice ne s’inquiète du bien-fondé des accusations de l’épouse, ni du désarroi des jeunes enfants privés d’un père attentionné.  Quand aux pensions alimentaires impossibles à payer au risque de se retrouver à la rue… un système de calcul (revu et corrigé) permettra de déterminer les pensions alimentaires sans pour autant priver les papas de leurs revenus minima garantis.  Et enfin, pour les refus de présentations des enfants aux pères, des mesures sont prises afin faciliter les droits de visites légales et de sanctionner lourdement les parents qui refuseraient de respecter leurs obligations légales.  Les associations de parents spoliés ont aussi signalé que des lacunes ont été décelées dans la nouvelle loi sur le divorce.  Bien que cette nouvelle Loi sera évaluée dans un an, les associations de Parents Spoliés souhaitent d’autres rencontres afin d’expliquer les lacunes de manière à prévenir les dérives.  Nous attendons donc la mise en place du nouveau gouvernement afin de pouvoir créer un Comité de suivi.  Nous remercions vivement Monsieur Thomas NAGANT (MR) Responsable de la Cellule Familles pour nous avoir donné les réponses que nous attendions depuis tant d’années.  

 

Cordiales salutations,

Michel WILLEKENS

 

Pour tout renseignements complémentaires :

Kerim MAAMER – Président - Centre des Droits Parentaux – 26 avenue Eugène PLASKY – 1030 Bruxelles – Tél. : + 32 (0) 2 735 88 48 

English Version

PRESS RELEASE
20 NOVEMBER: WORLD CHILDREN’S DAY.
_______________________________________

This morning, in piazza Sant'Ignazio (Rome), a mixed group (men and women) protested against Italian incivility towards the unpunished child abduction.
 
In collaboration with other European Countries (Belgium, Luxembourg, Croatia etc..) the problem of abducted children being destroyed by resident parent, almost always the mother, has been faced.
Each year hundreds of persons, men and women, die of such “boring“ conflicts.
In case of definitive sentence by the Court of Cassation, for Child abduction, running the risk of a provisional arrest is not even foreseen.
 
Each day boards are full of experts on children. None of them touch on this trouble that causes millions of desaparecidos and millions of dismissed complaints.
 
Members of the association distributed leaflets in several languages and provocative banners were displayed.
Fighting in a civilized manner against such injustices is a proper and unselfish action.
Our actions have been imitated all over the world.
We roused millions of citizens.
The only obstacle we meet is represented by the indifference of several journalists and politicians that are still running after the life of showgirls, TV quiz, the life of “celebrity survivor” and football players.
 
Should anyone read American People’s statistics (staying light years from us for this topic), it would be easy to discover that the children’s life without a father is doomed to delinquency, drug addiction, selfishness and wickedness.
 
At midday we observed a 1-minute of silence to commemorate Daniele De Nicola, the suicide father dead in Livorno because of the Cuban partner who fled together with his son.
Like all the other ones, this is a second-rate and forgotten piece of news.
 
If we want to defend Children’s World, we must not forget the odyssey suffered in Italy by second-class parents: the separated fathers.
 
We are invited all over the world to take part into world congresses.
We are the most civilized and competent activists.
We are, incredible but true, one of the few Countries in the world not being provided with a proper structure for only fathers.
We have free public buildings for women, gays, lesbians, workers, trade unionists, politicians. Nothing for the separated fathers.
 
ITALY: NO FAMILY ZONE , in order to remember that, after separation, children are erased and become desaparecidos.
 
Thank you.
 
Dott. Giorgio Ceccarelli
+ 39 339 27 53 088
www.figlinegati.it
www.daddyspride.it
www.armatadeipadri.it

Versione italiana

COMUNICATO STAMPA
20 NOVEMBRE: GIORNATA MONDIALE DELL'INFANZIA.
___________________________________________

Stamattina, in piazza Sant'Ignazio un gruppo misto (uomini e donne) dell'associazione Figli Negati ha protestato per l'inciviltà italiana di fronte al rapimento impunito dei figli.
In collaborazione con altri Paesi Europei ( Belgio, Lussemburgo, Croazia etc), è stato affrontato il problema dei figli rapiti e massacrati dal genitore affidatario, quasi sempre la madre.
Ogni anno muoiono centinaia di persone, uomini e donne, a causa di questi conflitti “fastidiosi”.
In caso di condanna definitiva in Cassazione, per Sottrazione di Minore, non si rischia neppure il Fermo di Polizia.
Abbiamo, ogni giorno, palcoscenici ricchi di esperti di infanzia. Nessun ospite sfiora questa disgrazia che procura migliaia di desaparecidos e di migliaia di denunce archiviate.

I membri dell'associazione hanno distribuito volantini in più lingue ed esposto provocanti striscioni.
Combattere civilmente contro queste ingiustizie è doveroso e altruistico.
Le nostre azioni sono state imitate in tutto il mondo.
Abbiamo svegliato milioni di cittadini.
Il nostro unico ostacolo è l'indifferenza di molti giornalisti e politici che inseguono ancora la vita delle veline, i quiz televisivi, la vita dell'isola e dei calciatori etc.

Se qualcuno andasse a leggersi i dati statistici degli americani (anni luce avanti a noi in questo tema) scoprirebbero che la vita dei figli senza padre è condannata alla delinquenza, alla droga, all'egoismo e alla cattiveria.

A mezzogiorno è stato ricordato, con un minuto di silenzio, il padre suicidato a Livorno, Daniele De Nicola, per la fuga della compagna cubana insieme a suo figlio.
Come tutte le altre, è una notizia scadente e dimenticata.
Se vogliamo difendere il mondo dell'infanzia non dimentichiamoci mai l'odissea che vivono in Italia i genitori di serie B: i padri separati.

Ci invitano in tutto il mondo per parlare ai congressi mondiali.
Siamo i più attivisti, i più civili e i più preparati.
Siamo, incredibile ma vero, uno dei pochi Paesi al mondo che è privo di una struttura solo per i padri.
Abbiamo immobili statali gratuiti per le donne, per i gay, per le lesbiche, per i lavoratori, per i sindacalisti, per i politici. Per i padri separati non c'è nulla.

ITALY: NO FAMILY ZONE , per ricordare che, dopo la separazione, i figli sono cancellati e desaparecidos.

A breve arriveranno le foto gratuite di questa mattina.

Grazie

Dott. Giorgio Ceccarelli
3392753088
www.figlinegati.it
www.daddyspride.it
www.armatadeipadri.it

Versione Francaise

COMMUNIQUE DE PRESSE
20 NOVEMBRE: JOURNEE MONDIALE DE L’ENFANCE.
__________________________________________

Ce matin, place Sant'Ignazio à Rome un groupe mixte (hommes et femmes) de l'association Figli Negati a protesté contre l’incivilité italienne face à l’enlèvement impuni des enfants.
En collaboration avec d’autres pays européens (Belgique, Luxembourg, Croatie, etc.), le problème des enfants enlevés e massacrés par le parent tuteur, presque toujours la mère, a été affronté.
Chaque année des centaines de personnes, hommes et femmes, meurent à cause de ces conflits « fastidieux ».
En cas de condamnation définitive en Cassation, pour Soustraction de Mineur, on ne risque même pas l’arrestation de Police Judiciaire.
Nous avons, chaque jour, des scènes remplies d’experts de l’enfance. Aucun de ces invités n’effleure ce malheur qui génère des milliers de desaparecidos ainsi que des milliers de dénonciations classées et archivées.

Les membres de l’association ont distribué des tracts rédigés en plusieurs langues et ont exposé des banderoles provocantes.
Combattre civilement contre de telles injustices est juste et altruiste.
Nos actions ont été imitées dans le monde entier.
Nous avons réveillés des millions de citoyens.
Notre seul obstacle est l’indifférence de nombreux journalistes et personnalités politiques qui courent encore après la vie de soubrettes, les quiz télé, la vie que mènent les « celebrity survivor », les joueurs de foot etc..

Si quelqu’un allait consulter les données statistiques des américains (qui sont à des années lumière de nous à ce propos), il découvrirait que la vie des enfants sans père est condamnée à la délinquance, à la drogue, à l’égoïsme et à la méchanceté.

A midi une minute de silence pour rappeler Daniele De Nicola, un père qui s’est suicidé à Livourne, à cause de la fuite de sa compagne cubaine avec son fils.
Comme toutes les autres, c’est une nouvelle insuffisante et oubliée.

Si nous voulons défendre le monde de l’enfance nous ne devons jamais oublier l’odyssée vécue en Italie par les parents de série B : les pères séparés.

On nous invite dans le monde entier pour parler lors de congrès mondiaux.
Nous sommes les plus militants, les plus civils et les mieux préparés.
Nous sommes, incroyable mais vrai, l’un des quelques pays au monde privé d’une structure réservée aux pères.
Nous avons des immeubles publics gratuits pour les femmes, pour les gay, pour les lesbiennes, pour les travailleurs, pour les syndicalistes, pour les hommes politiques. Pour les pères séparés il n’y a rien.

ITALY: NO FAMILY ZONE , pour rappeler qu’après la séparation, les enfants sont effacés et desaparecidos.

Merci

Dott. Giorgio Ceccarelli
+ 39 339 27 53 088
www.figlinegati.it
www.daddyspride.it
www.armatadeipadri.it
---------------------------------

Thank you for your attention
Kindest regards
Corine Veysselier
Contact Europe/International
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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 16:42

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Report from Eurochild-EURONET event on “Mainstreaming children’s rights in
EU policy”
European Parliament, Brussels, 9 October 2007

Background

The European Commission Communication “Towards an EU Strategy on the Rights of the Child” (COM(2006) 367) commits the EU to mainstreaming children’s rights in all EU actions affecting children from 2007.  It also proposes to enhance capacity and expertise on children’s rights by ensuring actors involved in mainstreaming children’s rights in Community policies have the necessary skills and tools.  This is why on 9 October 2007, the European Children’s Network (EURONET) and Eurochild jointly organised an event in the European Parliament, hosted by MEP Inger Segelström, on “Mainstreaming children’s rights in EU policy”.  Its aim was to explore what can be done in practice to move the EU forward in realising its objectives outlined in the Communication.  It brought together key actors that have experience in applying the UN Convention on the Rights of the Child (1989) in existing national or European legislation and actions.  The event took place in advance of the adoption of a report by the European Parliament Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs on the Commission Communication.

Welcome by host MEP

The event was opened by INGER SEGELSTRÖM, hosting MEP. She updated the participants about the above-mentioned EP report, which will be voted by the Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs on 5 November. The document, prepared by rapporteur Roberta Angelilli, highlights the growing number of areas within the EU’s competence that affect children directly and indirectly, making the mainstreaming of their rights increasingly important.

The report will be subject to a vote in the Plenary of the European Parliament before the end of the year. The EP expects that Commissioner Frattini, the initiator of the Commission Communication on Child Rights will respond to the report’s recommendations with a timetable of actions after 2008. Ms Segelström underlined that it was important to listen to children to make their voice part of decision-making and to have a thorough strategy concerning the implementation of their rights.

Introduction & presentation of mainstreaming children’s rights

KATHLEEN SPENCER CHAPMAN, Board member of EURONET, thanked the EP for its important work in promoting child rights and Ms Segelström for hosting the event. As many of the EU’s policy-making impacts directly or indirectly on children, it is crucial that a child rights perspective is adopted and respected by policy-makers. The important question of today’s meeting is how the EU can make mainstreaming work in practice. Commitments made by the EU Communication should be implemented by both the European Commission and the Parliament. The process of mainstreaming should also be based on consultation and participation of children.

REBECCA O’DONNELL, Policy Adviser for Save the Children and member of EURONET, presented a report on asylum and migration. EU member states have a tendency to design their asylum systems first and then think of the impact on children and young people. In Save the Children’s view, it should be the other way round, and the EU can play an important role in getting the process right. Core rights in the UN Convention on the Rights of the Child should be driving decision making at EU level. Not all states distinguish between minors and adults in the asylum policies, although general migration laws cannot always fully apply to children. Today’s measures at the EU level are very fragmented and often only reflect minimum standards. Higher standards should be put in place, including a single EU measure for separated children, independent of their status. Regional action should be valued more, including improved regional cooperation and funding. However, these developments have been getting worse in recent years, rather than improving.

CAROLINE VINK, Eurochild member, intervened on behalf of CATRIONA WILLIAMS,

President of Eurochild who was requested to attend an urgent meeting in the Welsh Assembly to discuss the setting up of a Scrutinising Committee on Children and Young People.  If successful, this will be one of the first Parliamentary Committees in Europe looking systematically at all legislative and non-legislative action from a child or young person’s perspective.  Ms Vink stressed the importance of this meeting in strengthening Eurochild and EURONET’s joint work to promote children’s mainstreaming.  She thanked both the EURONET team and Mrs Segelström and her assistants for making the meeting possible.  The overwhelming interest to participate reflects the growing importance of the topic.  Ms Vink underlined the collective work of the NGO Action Group on the EU child rights strategy, which has been informally meeting since 2005 to work on together on children’s rights.  She also acknowledged the commitment of DG Employment, Social Affairs and Equal Opportunities which is supporting Eurochild’s work.

JANA HAINSWORTH, Secretary General of Eurochild, made a short introduction to the situation of poverty and social exclusion of children in the EU.

 

According to Eurostat, 19% of all under 16s are at-risk-of-poverty.  The aim of Eurochild’s work is to improve their visibility and look at this issue from a child rights perspective.  ‘Child poverty’ is gaining a higher political profile in the EU. However, Eurochild is concerned that this attention is too strongly driven by solely economic concerns.  Children are usually seen as future workers; increased provision of child care services are framed in the context of female employment not according to improving child well-being or reducing inequalities.  In Eurochild’s view, children’s rights as citizens today must be given greater emphasis in policy approaches to tackling child poverty.

Ms Hainsworth stated that ‘child poverty’ has been mentioned in the spring Council conclusions of the past 3 years and has been chosen as a priority for the EU in 2007. Several activities are taking place at a European level in this framework.  Eurochild itself has drafted a paper about a child rights approach to child poverty, which can be found on its website.  It noted that while some member states have national strategies targeting children, few are framed in the context of the UN CRC, which would have the best outcomes for children.  Eurochild is also advocating the empowerment of children and young people, to enable their voices to be heard at all levels, especially those of the most disadvantaged.

Ms Hainsworth also presented a discussion paper jointly prepared by Eurochild and EURONET about “Mainstreaming Children’s Rights in EU policy”.


In this document, the two organisations call on the European Parliament to campaign for a specific budget to be allocated to the implementation of the Communication on Child Rights, to enable the Commission to fulfil its promises.  They also emphasise the important role the Parliament plays in holding the Commission accountable to its commitments and putting pressure to ensure the necessary political leadership.  Ms Hainsworth further emphasised the need to work together to campaign for stronger leadership within the EU, to ensure the commitments promised in the Communication are actually implemented.  Child participation is the core principle on which the strategy should be based, but to be meaningful and safe, enough financial and human resources must be dedicated to it.

Mainstreaming in EU policy – what already exists, what’s planned, what’s missing? and the experience of other international inter-governmental bodies.

MARGARET WACHENFELD, Senior Policy Advisor to UNICEF, said 2007 could be considered a good year for children in Europe.  The EU has begun a process to bring children’s rights into EU activities and law, with the prospect of forthcoming green and white Papers. In considering mainstreaming children’s rights, the EU would do well to look at UNICEF’s Child Rights Implementation Handbook that gives detailed practical guidance on how the UN CRC should work in practice.  A third edition of the handbook has only recently been launched.

JAAP DOEK, former Chairperson of the UN Committee on the Rights of the Child, started by saying that he was positively surprised by the over 120 amendments that have been tabled by MEPs to the EP report on the Commission Communication. Some of them were not sustainable, but he especially welcomed the amendment going into the direction of the UN Study on Violence against children.  He emphasised that the EU should use work that already exists in the area of child rights when drafting its own strategy, instead of creating its own documents.  This includes the ‘General Comments’ of the Committee.


They should be used and implemented instead of ‘reinventing the wheel’.  He stated that if all the states would follow these recommendations which reflect internationally accepted standards, the EU policy on children would be much better.  In his opinion, the EU should explore a way of ratifying the UN CRC and its two optional protocols, as all of its member states have done.  The only legal question would be that they are normally only open to ‘state parties’.  However, this would create a platform for direct communication between the European Commission and the UN Committee.  In his opinion these two bodies need to talk to each other and start to act.

Discussion

INGER SEGELSTRÖM clarified that the principal concern of MEPs is that the Reform Treaty will not be voted in the near future, and that we lack a legal basis to work on children’s issues. However, it was noted that the UN CRC could already be used as a tool as well as the European Charter on Fundamental Rights.  Jaap Doek insisted on the fact that the EU needs a legal basis for dealing with child rights and that it should consider a special relationship between the Commission and the UN Committee on the Rights of the Child.  This could take the form of a memorandum of understanding or simply the EU reporting to the Committee and getting recommendations back.


This would lead to full recognition and implementation of children’s rights at EU level. If the EU would have its own body to support member states, this would certainly also be helpful.

Mainstreaming in practice – what works, what doesn’t work?

KATHLEEN MARSHALL, Scottish Commissioner for Children and Young People, insisted that mainstreaming of children’s rights should become something normal, not an add-on. However, there is still a general lack of awareness about child rights, which are fundamental human rights.  This is where most of the barriers to mainstreaming come from.  She experienced that sometimes people are not resistant to it, but have actually never thought about it.  In Ms Marshall’s opinion, the UN CRC has really made a difference since its adoption, especially when it comes to raising awareness on children’s needs.


The problem is often a lack of knowhow.  Sometimes institutions are turning to her institution to ask for help.  However, she thinks that by sheer repetition mainstreaming will become part of our common thought and practice.  Child rights are already upheld by international law.  Policy makers should be reminded of this. She also added that there are already several models of child impact assessment. Her office has developed its own tools, but also makes them available, so people can monitor existing laws by themselves.

MARIA COLLINS, European Women’s Lobby (EWL), presented the issue of gender mainstreaming, which has been quite successfully implemented until now, as a possible model for the mainstreaming of children’s rights. Mainstreaming is a very young concept, which has now become a political tool.  Gender equality for EWL has been more of a strategy rather than a goal in itself.  The start of the strategy has been to make the issue visible.  It needs a dual approach: mainstreaming and specific actions to tackle the real inequalities.  It is also a complex long-term process. To be correctly implemented it needs an institutional framework to drive it forward. This includes political will, bringing on board several actors, data, impact assessment, financial means, human resources and training but also the participation of the people concerned at each stage, especially in evaluation and monitoring.  EWL has identified several risks for the process, but they are outweighed by the opportunities it brings.  Ms Collins added that she would also like to see the gender perspective being explored in child rights.

MIEKE SCHUURMAN, Secretary General of EURONET, guided the participants through a presentation provided by ELDA MORENO, Coordinator of the Programme “Building a Europe for and with children” of the Council of Europe, who could unfortunately not be present.  This programme was started in 2005 and its aim is to mainstream children’s rights throughout all policies of the Council of Europe.  A coordination group and task force has been created for this purpose.  Their approach is to use tools already existing within the institution, both internally and externally. The programme has already had positive results.  This led Ms Schuurman to underline the importance of point 5 of the EP’s draft report, calling for the establishment of a committee on children’s rights or any other coordinating body on children’s rights in the EP.

Conclusions & follow-up – Commitments of the Parliament and the Commission

INGER SEGELSTRÖM noted that creating a coordination unit or a Committee for child rights in the EP carries the risk that that other Committees would consider it no longer their business.  This appears to have happened in the case of gender mainstreaming with the Women’s Rights Committee.  MARIACOLLINS replied that it was important to have one Committee feeding into the work of the others. Alternatively she proposed to maybe start an Intergroup on the issue.

This proposal was supported by JANA HAINSWORTH, who said that it would give leadership and visibility to the issue.  It was important to keep up the momentum.  In her opinion the EU had a lot to learn from the Council of Europe programme.  As cooperation already exists in the youth field, it might be easy to extend it to children’s issues.  The EU should look into this kind of models and learn from tools that already exist.  She regretted that no representative from the European Commission Unit responsible for children’s rights could be present but said it was good to know that NGOs had support within the Parliament.

Ms SEGELSTRÖM stated that she felt quite secure with children’s rights organisations, whose work was professional and obtaining results.  They should advise the Parliament because NGOs were the real experts on the issue and their guidance was needed when it comes to decision-making.  The EP report will not be perfect but is a first step.  If 27 countries start working on their national legislation, then we will really have achieved something.  She added that she was looking forward to further collaboration with NGOs.

KATHLEEN SPENCER CHAPMAN ended by saying that this was a very useful afternoon, showing a large amount of expertise and experience everybody can learn from.  There is still an issue around political will and reticence in member states, against which we should keep arguing.  Tools and processes are needed to implement the promises made.

The event was followed by a Cocktail Reception hosted by Inger Segelström.

Eurochild & EURONET would like to thank the European Parliament, and particularly Inger Segelström, but also the participants for the constructive debate and the work done for children’s rights!

European Children’s Network (EURONET)
Avenue des Arts 1-2, B-1210 Brussels
T: +32 (0)2 217 01 86, F: +32 (0)2 513 49 03
mailto:
europeanchildrenetwork@skynet.be
www.europeanchildrensnetwork.eu

Eurochild
Avenue des Arts 1-2, B-1210 Brussels
T: +32 (0)2 511 70 83, F: +32 (0)2 511 72 98
mailto:
admin@eurochild.org
www.eurochild.org

----------------------------------------------------------
-------------
Pieter Tromp
Fatherknowledgecenter Europe
mailto:
vaderkenniscentrum@gmail.com
http://www.vaderkenniscentrum.blogspot.com
http://www.fkce.blogspot.com

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