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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 02:40

 

Au diable ma fierté
À genoux je viens supplier
Je voudrais juste que la justice
Soit un peu plus juste cette fois

Au diable ma fierté
À genoux je viens supplier
Car la justice a été trop juste
Encore une fois

C'est une tragédie
Une nouvelle marche en arrière
Leur partielle, meurtrière justice
A posé son gros cul sur le droit des pères

C'est une tragédie
Une nouvelle course à l'envers
La justice a posé son gros cul
Sur le droit des pères

Si je t'écris aujourd'hui
Mon enfant, de ma nuit
C'est pour que tu saches
Que si j'ai tout perdu
Comme un chien je me suis battu
Pour mon droit de t'aimer
Comme un papa peut aimer
Ils m'ont laisser errer sans toi
Dans ma colère
Ils ont piétiné encore une fois
Le droit des pères

Ils nous ont posé
Toi et moi sur le bord
Comme deux serpillières
Et merde au droit des pères !

Si je t'écris aujourd'hui
C'est que tu dois savoir
Qu'ils ne m'ont laissé
Que le droit de hurler
Ton prénom dans le vent
J'ai perdu la plus importante
De mes guerres
Te voir grandir tous les jours
Mon enfant

Nous sommes des milliers de pères
Le nez dans la poussière
Les milliers qu'ils ont jeté
Dans ce cachot, ce piège à rat, cette misère
Des milliers à pleurer
Madame la justice, enlevez vos oeillères
Des milliers à mendier
Notre droit des pères

Je m'en vais dans ma nuit
Non, je ne te laisse pas
Non, je veille de loin
Puisque c'est le seul de mes droits
J'aurais toujours une main sur le coeur
L'autre sur ton épaule
Je viendrais te renifler
De loin, à la sortie de l'école

Mon amour
Ils ne m'arracheront pas ça
Ni eux, ni ta pauvre mère
Mes yeux de père

Mon amour
Sache que mes mains se seront déchirées
Sur l'infranchissable barbelé
D'une machine à fric
Qu'ils appellent justice
La plus vieille des putes
À la raie je lui pisse

J'ai cette envie de meurtre
Au fond de ma colère
Je ne poserai pas de bombes
Non, ça me dégoûte
Il n'y a rien de plus bas
Tu sais
Celles qui arrachent
Les jambes et les bras
Elles n'arracheront jamais le coeur
De ceux qui n'en ont pas
Tu sais
Ceux qui nous offrent
Des miettes de jours pour tous les deux
Chaque mois

J'ai cette envie de meurtre

Au fond de ma prière
Ils m'ont volé
Mon droit de père

Transmis par http://www.figlinegati.it/ avec l’autorisation de Cali.  Merci Cali et bon courage.

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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 11:18

Société

Josiane, écartelée entre ses parents par le SAP

CLICANOO.COM | Publié le 27 mars 2008

Ce n’est pas uniquement un divorce douloureux. Le “syndrome d’aliénation parentale” entraîne des souffrances longtemps cachées et envenime durablement les relations familiales. Josiane a subi l’interdiction de voir son père. Maintenant grand-mère, elle avertit les jeunes : « Ne prenez pas vos enfants en otages ».


« 
Moi, je n’en ai pas souffert ».  Josiane, déjà grand-mère, n’évoque pas de douleur particulière pendant son enfance.  Et pourtant… Très récemment, à l’occasion de rencontres associatives, Josiane a mis un nom sur le vide paternel organisé : il s’agit d’un “syndrome d’aliénation parentale”, ou SAP (lire par ailleurs).  À aucun moment, elle ne juge ses parents.  « À l’époque, c’était comme ça, c’est tout ».  Un père qui n’accepte pas la naissance d’un bébé handicapé, une mère qui se bat pour élever seule ses enfants.  « Mes parents se sont séparés en 1957, lorsque j’avais 9 ans », raconte Josiane.  « Et je n’ai vu mon père qu’en 1969, lorsque j’ai été majeure ».  Ce qui l’a marquée, ce sont des comportements qu’elle juge maintenant malsains.  « Ma mère me faisait du chantage », se souvient Josiane.  « Elle me disait que si je travaillais bien à l’école, je verrais mon père ».  L’enfant se surpasse, pressée de revoir Papa.  Et lorsqu’elle arrive dans les cinq premiers de la classe, Maman rétorque : « On n’a pas d’argent ; on ne sait pas où est ton père… ».  La fillette identifie très tôt les manœuvres dilatoires, mais ne peut les contrer.  Entre-temps, son père a refait sa vie avec une autre femme, et continue à envoyer des cartes postales.  « Un jour, il est venu me voir à l’école, j’étais toute contente. Mais ma mère, avertie par une voisine, est arrivée furieuse, et m’a embarquée ».  Interdiction de voir Papa.  Une autre fois, il annonce à la mère son intention de prendre Josiane avec lui.  La riposte fuse : « Si tu prends l’une, tu prends l’autre ».  Le père se défend : « Je ne peux pas m’occuper des deux filles ».  Josiane raconte, neutre, comment elle s’est retrouvée écartelée entre ses parents : « Mon père a saisi mon bras, ma mère a saisi l’autre. Et le compagnon de Maman est arrivé, il a crié “Arrêtez avec cette gamine !” ».  Quarante ans plus tard, Josiane est formelle : « Un enfant a besoin des deux parents, il a besoin de s’identifier aux deux pour son équilibre ».  Même si elle considère son père comme “immature”, elle aurait “aimé avoir une complicité avec lui”.  À l’âge adulte, lorsqu’elle l’a retrouvé, c’était trop tard.  « Je n’avais rien à lui dire » tranche-t-elle.  Alors, elle a choisi d’adhérer à l’Association contre l’aliénation parentale (lire ci-dessous).  « Ce que je conseille aux jeunes parents ? Ne pas prendre les enfants en otages.  Un enfant éprouve des sentiments pour ses deux parents.  En cas de conflit, la marmaille sert de boomerang.  L’autre parent s’en prend plein la tête.  Par exemple, moi, j’ai reproché à ma mère d’avoir mis mon père en prison (il n’avait pas payé la pension alimentaire).  Je lui ai aussi demandé de quel droit elle avait jugé bon de m’empêcher de le voir ».  L’explication « je voulais te protéger » ne convainc pas Josiane. Qui rétorque à sa mère : « Par ton attitude, tu m’as fait idéaliser un père qui n’existe pas ».

Véronique Hummel

Les 8 symptômes du SAP

Huit symptômes permettent d’identifier un syndrome d’aliénation parentale (SAP), selon le psychologue Jean-Pierre Cambefort.

1. Une campagne de diffamation. L’enfant dit haïr l’autre parent, il va jusqu’à refuser les jouets offerts.

2. Une rationalisation sur des arguments faibles ou frivoles. Par exemple : “Chez l’autre parent, il n’y a jamais de lait pour manger les céréales”. Le parent aliénant s’appuie là-dessus.

3. Une absence d’ambivalence : l’enfant adore un parent et déteste l’autre.

4. L’enfant est présenté comme un penseur libre et indépendant. Les adultes disent : “C’est l’enfant qui ne veut pas aller chez l’autre parent”. C’est une attitude qui s’inscrit dans la durée.

5. Un soutien indéfectible au parent aliénant. L’enfant devient un bon petit soldat, capable de voler des documents de sa propre initiative, si on lui a demandé : “Essaie de voir sur son bureau si tu trouves ce papier”.

6. Une absence apparente de culpabilité. “Cela ne me sert à rien d’aller voir mon père”, déclare l’enfant, qui s’autorise à transgresser la loi (qui prévoit des visites régulières aux/des parents).

7. Des scénarios empruntés. L’enfant emploie un langage d’adulte, emprunté au parent aliénant, comme un perroquet. “Il a demandé de diminuer la pension alimentaire” ou “elle viole ma vie privée parce qu’elle rentre dans ma chambre”.

8. Une animosité étendue à l’environnement. L’animosité de l’enfant touche les grands-parents, le pays d’origine, l’animal domestique du parent aliéné…

 

“Un empoisonnement psychique”

“Dans le syndrome d’aliénation parentale, l’enfant se comporte comme un terroriste familial”. Si le psychologue Jean-Pierre Cambefort, administrateur de l’Amafar-EPE, emploie ces termes, ce n’est pas un hasard. “Dans le SAP, il y a un phénomène d’endoctrinement terroriste, quasi-militaire”, insiste ce père de famille. Cela ne fait pas longtemps qu’il a découvert ces trois lettres : “Le SAP a surtout été étudié en Europe du Nord et en Amérique du Nord”. Derrière ce sigle, se cache “tout ce qui entrave, blesse le développement psychologique normal des enfants. C’est désormais considéré comme une maltraitance”. Le témoignage de Josiane (ci-dessus) prouve que de nombreux enfants ou ex-enfants ont grandi dans cet environnement, élevés par des parents qui pensaient simplement vivre un divorce douloureux. Pour Jean-Pierre Cambefort, il devient urgent d’informer les familles sur le SAP et les ravages qu’il peut faire, à la fois chez les enfants et chez le parent aliéné, privé de ses enfants. “Comme le chikungunya, le SAP s’inscrit dans la durée. C’est un virus mental : les parents aliénants sont des parents toxiques. C’est un véritable empoisonnement psychique”. Bien entendu, il ne s’agit pas de confondre toute situation conflictuelle avec une aliénation parentale : “Le SAP est une atteinte à la liberté d’aimer, notamment d’aimer ses parents de manière équitable”. C’est pour aider les familles à démêler le vrai du faux que Jean-Pierre Cambefort souhaite informer le grand public

 Acalpa “L’Association contre l’aliénation parentale” est présidée par Olga Odinetz, chercheuse à l’Institut de recherche pour le développement. L’Acalpa est représentée à La Réunion par Josette Brosse, également connue comme présidente de l’association “Île de La Réunion contre le chikungunya”. Renseignements : 0692 601 950, http://www.acalpa.org. Amafar : 0262 305 330.

 

 

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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 16:11

Chers amis,

 

Suite à une émission radio que je viens d’entendre sur France Inter 13h30, « 2000 ans d’Histoire », certaines inspirations m’interpellent sur la rupture du lien parental au cours du jeune âge de l’enfant et de la légitimité de nos engagements de familles des associations de pères.

 

C’est l’histoire d’un enfant abandonné, qui grandit seul dans la forêt, et qu’on retrouve à l’âge de 10 à 12 ans dans la forêt d’Aveyron en l’an 1800.  

Les autorités publiques et scientifiques de ce début XIXème siècle, se sont intéressées à ce cas pour des intérêts scientifiques d’évaluation du degré de « l’inné » et de l’apprentissage dans la construction humaine.

 

L’histoire de cet enfant inspira bien des légendes de MOOGLY à TARZAN.  La réalité et les conclusions scientifiques sont nettement plus amères.

 

L’enfant élevé seul dans la forêt pendant ses huit premières années s’est avéré et s’avère incapable de récupérer l’apprentissage humain et la réadaptation à la civilisation humaine.  L’enfant nommé VICTOR s’avéra incapable de réapprendre le langage, ou les émotions humaines.  Il poussait des cris, ne savait ni rire, ni pleurer. Il mordait, se débattait, pensait à s’échapper.  Même sa démarche ne parvenait pas à prendre l’allure humaine… On a cru l’enfant muet car son ouie était inaudible à un coup de révolver mais parfaitement sensible à un craquement de noisette.

Ses intérêts étaient portés sur les aliments et à la fenêtre d’où il voyait les arbres de la forêt qui représente son environnement.

 

Le médecin qui le soigna ne parvint pas à changer la donne malgré toute l’énergie qu’il mit pour tenter de réadapter l’enfant.  En désespoir, il se demanda s’il ne fallait pas laisser l’enfant dans son environnement de la forêt au lieu de tenter de le réadapter à notre civilisation.

 

Cette histoire démontre combien que les premières années de l’enfant sont fondamentales dans la construction du schéma mental et physique.  

Qu’entreprendre un divorce conflictuel et une rupture avec le jeune enfant s’apparente à un crime.  L’histoire de VICTOR et celle de nombreux vécus démontrent l’importance de l’apprentissage et de l’enracinement humain dans ses premières années.  Dans toutes les cultures millénaires, la présence des parents, de la famille, du village, de la communauté sont essentielles pour le développement de l’enfant.

 

L’analyse du mental pourrait être développée avec les éminents psychiatres que nous inviterons, ce 25 avril 2008, à l’occasion de la Journée Internationale du « Syndrome d’aliénation parentale »

Lieu : Maison de la Laïcité, Rue de la Croix de fer, 60 – 62 – Bruxelles - Métro MADOU - 18h30 – PAF 7 €

 

Amitiés à tous et à toutes

 

K. Maamer

Centre des droits Parentaux -  Bruxelles

+32(0) 2 735 88 48

Mobile : +32 475 547 807

www.justice-parentale.be

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 19:43

Le célèbre joueur de foot français, Thierry HENRY ne marque plus pour son équipe de foot du BARCA (FC Barcelone)…

 

Au cours d’une conférence de presse, où les journalistes n’ont pas très bien compris ce qu’il racontait, HENRY dit que ses défaillances footballistiques étaient liées à des raisons privées, de rupture familiale et de difficultés de rencontrer sa petite fille restées à LONDRES.

 

La presse espagnole, qui ne connaît pas les conséquences des difficultés sentimentales, a estimée que les explications étaient très insuffisantes…

 

Nous autres pères de BELGIQUE savons depuis longtemps combien les atteintes à nos familles ont des répercussions graves et profondes sur nos vies professionnelles.  Dès qu’on nous retire nos enfants, on retire notre énergie dans nos engagements pour la collectivité.  Dès qu’on nous enlève nos enfants, il n’y a plus d’intérêt pour la demande de la collectivité.

 

Courage Thierry.  Pense à garder ton salaire le plus longtemps que possible.  Et si tu estimes être des nôtres, nous te soutiendrons avec loyauté et sincérité.

 

Amitiés à tous

 

Kerim MAAMER du

Centre des droits Parentaux – Bruxelles

Tél : +32(0) 2 735 88 48

 

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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 15:06

Le discours des défenseurs des droits des hommes sur la violence conjugale

Une analyse critique (Complète en 28 pages)

 

Normand BRODEUR

Étudiant au doctorat

École de service social

Université Laval

normand.brodeur@sympatico.ca

http://www.erudit.org/revue/ss/2003/v50/n1/006925ar.pdf

 

Résumé par Michel WILLEKENS en 7 pages

 

Se disant victimes d'injustices non reconnues, les défenseurs des droits des hommes dénoncent le discours féministe sur la violence masculine et les politiques sociales mises en place depuis vingt ans pour combattre la violence conjugale.  Cet article résume leurs principaux arguments à partir d'une analyse de contenu de trois ouvrages publiés au Québec.  La seconde partie de l'article situe ces arguments à l'intérieur des controverses autour de la définition de la violence, de la violence des femmes et du maintien d'un équilibre entre les droits des victimes et ceux des personnes accusées devant les tribunaux.  Elle fait aussi état de données qui remettent en question les thèses des défenseurs des droits des hommes sur la symétrie générale de la violence entre les sexes et sur la discrimination systématique dont les hommes seraient victimes au sein du système judiciaire.

(…)

À l'origine, l'analyse présentée ici constituait un exercice universitaire réalisé dans le cadre d'un cours sur la condition masculine (…).  Trois ouvrages ont ainsi été retenus.  

 

Le premier est le Manifeste d'un salaud de Roch Côté (1990).  Ce livre au style pamphlétaire2 a été écrit à la suite des événements dramatiques survenus à l'École Polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989.  L'auteur y déconstruit, dénonce et tourne en dérision les arguments d'auteurs féministes qui ont vu dans l'assassinat des 14 jeunes femmes l’expression extrême d'une violence exercée quotidiennement contre les femmes. 

 

Le second ouvrage, intitulé Coupable d'être un homme : violence conjugale et délire institutionnel, a été écrit par Georges Dupuy (2000), un militant du Groupe d'entraide aux pères et de soutien à l'enfant (GEPSE).  L'auteur s’élève contre la Politique d'intervention gouvernementale en matière de violence conjugale (Gouvernement du Québec, 1995), ainsi que contre les pratiques du système pénal envers les hommes accusés dans une affaire de violence conjugale.  

 

Le dernier ouvrage est Homme et fier de l'être, d’Yvon Dallaire (2001).  Ce livre dénonce les préjugés contre les hommes et s'intéresse à l'épanouissement de l'homme dans le couple et dans la société.

(…)

Les auteurs et les groupes qui s'inscrivent dans ce courant de pensée affirment qu'ils font l'objet d'injustices non reconnues, tant sur le plan légal, social que psychologique, et qu'ils constituent les nouvelles victimes du sexisme dans la société contemporaine.  Par conséquent, ils s'organisent afin de défendre les droits des hommes dans les causes de divorce, mettent en doute la pertinence des programmes de discrimination positive en faveur des femmes et dénoncent les publicités qui véhiculent une image négative de l'homme.

(…)

S'appuyant sur des citations tirées de la littérature féministe, les auteurs étudiés soutiennent que le féminisme a instauré un véritable procès de l'homme que l'on accuse d'être généralement violent et misogyne (…).  Elle vise tous les hommes, car ces derniers sont perçus comme étant solidaires et complices de la violence, même lorsqu'ils ne sont pas auteurs d'agressions directes contre les femmes.  Dallaire (2001) abonde dans le même sens en affirmant que tous les hommes sont victimes de préjugés qui les présentent comme des êtres violents, des violeurs en puissance ou des abuseurs d'enfants.  Selon les auteurs, l'homme est aussi accusé d'être dévoré par la soif du pouvoir, de ne pas avoir de respect pour la femme et de dégrader la nature constamment.  On lui attribue de plus l'entière responsabilité des guerres, des massacres, du totalitarisme et de tous les autres maux qui affligent l'humanité.  L'antidote à ce mal universel serait d'accroître la présence des femmes dans toutes les sphères de l'activité humaine (…)  Ainsi, Dallaire (2001) mentionne que les pères sont perçus comme des menaces pour leurs enfants, que les garçons n'ont plus de modèles positifs auxquels s'identifier, que les filles se méfient des garçons et que les femmes perçoivent la sexualité masculine comme agressive et violente.

(…)

Les auteurs situent le procès intenté à l'homme dans le contexte d'une guerre des sexes qui fait rage autour d'enjeux comme le partage des tâches domestiques, la décision d'avoir ou non des enfants et la négociation des besoins de chacun.  Bien que cette guerre se déroule dans le quotidien des couples, c'est dans les situations de rupture et de divorce qu’elle atteint son paroxysme.  La garde des enfants, le partage des biens et la perte du sens à la vie, (tout cela) devient alors des enjeux « si importants qu'ils font oublier toute prudence aux belligérants » (…).

Pour les auteurs étudiés, il ne fait pas de doute que les hommes sont les grands perdants de la guerre entre les sexes.  Ces auteurs estiment que le divorce, motivé de plus en plus par des raisons égoïstes (voir, par exemple, Dallaire, 2001, p. 141) a un impact psychologique plus lourd pour les hommes que pour les femmes qui, dans la majorité des cas, en sont les instigatrices. 

 

Cette situation déjà difficile serait aggravée par les injustices que les hommes subissent au moment des divorces.  À ce propos, Dupuy (2000) affirme que les femmes peuvent maintenant obtenir facilement la garde des enfants et s'approprier les biens du couple en faisant de fausses allégations de violence conjugale.  Il n'est pas clair dans les propos de l'auteur si cette tactique est le fait de quelques femmes « qui exploitent à leur avantage un système vicié » (p. 11) ou si le « coup monté, préparé et soigneusement orchestré » est « typique » des situations où des accusations de violence conjugale sont portées (p. 18).  Les verdicts de culpabilité non fondés seraient toutefois en forte augmentation (p. 84).

 

Pour Dupuy (2000), les femmes qui font de fausses allégations de violence tentent d'utiliser les moyens mis à leur disposition pour améliorer leur position stratégique. Ce qui est plus grave à ses yeux, c'est que le système de justice défend inconditionnellement leur point de vue au lieu de faire éclater la vérité.  

Les hommes, dit-il, sont « broyés » (p. 35) par ce système qui présume de leur culpabilité avant même qu'ils aient ouvert la bouche (p. 70), qui s’appuie sur un arsenal de moyens pour les éloigner de leur famille et qui les prive d'une défense pleine et entière.  En plus de dénoncer l'introduction dans le Code criminel du délit de harcèlement, le traitement des dossiers par procédure sommaire, l'utilisation fréquente de l'article 810 du Code criminel 4 et les restrictions dans l'accès à l'aide juridique, l'auteur critique le parti pris des acteurs du système pénal.  Il reproche aux policiers de bâcler les enquêtes, aux juges d'errer dans l'interprétation des faits, aux substituts du Procureur de la couronne de terroriser les hommes en les menaçant de procédures supplémentaires et aux avocats de la défense de plaider sans conviction.

 

Les injustices dont les hommes sont victimes de la part du système judiciaire sont à son avis le fruit d'un « véritable complot » (p. 35) qu'il assimile à la persécution des juifs par les nazis (p. 10), au maccarthysme (p. 175), à la chasse aux sorcières (p. 56) et au « goulag judiciaire » (p. 71).

 

(…) Selon les auteurs étudiés, plusieurs facteurs expliquent que les hommes soient soumis à un procès symbolique et à des accusations criminelles injustes.  Tous s'entendent toutefois pour en attribuer la responsabilité première à un féminisme qu'ils qualifient de « doctrinaire », « extrémiste », « intégriste » ou « exacerbé ».

 

Les trois auteurs se défendent cependant d'être antiféministes. 

(…) un féminisme « doux » peut contribuer au développement d'une société plus égalitaire où les individus seront plus autonomes, les couples plus intimes et les enfants plus heureux, l'homme et la femme étant tous les deux gagnants (Dallaire, 2001, p. 307).

(…) Le féminisme « extrémiste » serait ainsi devenu une nouvelle dictature cherchant à corriger une injustice en en créant une autre et à « faire payer aux méchants tout ce qu'ils ont fait aux victimes » (Dallaire, 2001, p. 19).

(…) le féminisme « doctrinaire » repose sur un mode de pensée manichéen qui divise le monde entre bons et méchants, l'homme faisant office de « Grand Satan »

(…) Tous soulignent que la pensée dichotomique déforme les faits en passant sous silence la contribution positive des hommes à la famille et à la société.

(…) les féministes cantonnent tous les hommes dans un rôle de salaud.  Ceux-ci sont ensuite condamnés au silence, puisque toute personne qui remet la « parole sacrée » en question risque selon l'auteur d'être vilipendée sur la place publique et accusée de misogynie...

(…) Le féminisme « extrémiste » a pu s'imposer, disent les auteurs, parce qu'il a bénéficié de la complicité d'hommes pro féministes.  Dallaire (2001) présente ces derniers comme des hommes qui, ne pouvant « sentir leurs semblables » (p. 67), se mettent volontairement du côté des féministes pour combattre leur propre sexe; ce sont, en d'autres termes, « des loups dans la bergerie »…

(…) Le féminisme « extrémiste » bénéficie aussi de la complicité de politiciens et d'institutions sociales que les auteurs dénoncent au passage…

(…) les politiciens qui accordent des budgets dérisoires aux groupes venant en aide aux hommes en difficulté…

(…) les médias qui font la promotion des valeurs féminines (…) et reprennent sans discernement le discours féministe sur la violence conjugale…

(…) Les plaignantes de mauvaise foi y ont la partie facile, dit-il, puisqu'elles n'ont qu'à alléguer une agression sexuelle, de la violence conjugale ou du harcèlement criminel pour que se mettent en branle des procédures judiciaires contre leur conjoint.  Et elles n'ont pas à subir de conséquences en cas d'accusations mensongères. 

 

Les auteurs expliquent finalement le maintien des injustices faites aux hommes par leur propre faiblesse.  Habités par des sentiments de honte, de culpabilité et de peur, ils ne réagissent pas avec la vigueur qu'il faudrait aux accusations dont ils sont victimes.  L'homme moyen, envahi par la honte d'être du côté des exploiteurs, cherche la rédemption dans la passivité et le silence face au discours féministe (…).  

 

L'homme qui doit faire face à des procédures judiciaires injustes se laisse pour sa part manipuler et fait tout pour tenter d'étouffer l'affaire dans laquelle il est impliqué (…)

Les auteurs étudiés veulent restaurer l'image de l'homme ternie par le féminisme « doctrinaire » et mettre fin au sexisme dont les hommes sont victimes.  Pour atteindre ces buts, ils cherchent à redéfinir les réalités décrites par les féministes et proposent leur propre projet de société.

(…)

Les trois auteurs reconnaissent que le problème des femmes victimes de violence conjugale est réel.  Ils estiment cependant qu'il a été mal posé par le mouvement féministe et s'emploient à le redéfinir.  Ils critiquent d'abord la définition de la violence conjugale qui est à leur avis beaucoup trop large…

(…) Violence « économique », violence « psychologique », violence « verbale », l'aire sémantique du mot « violence » a tellement été étirée qu'on peut y mettre à peu près n'importe quel comportement…

(…) il ne saurait être question d'étendre ainsi le sens du mot « violence », dont la définition doit être limitée au meurtre, au viol et aux coups et blessures (…)

 

Les féministes considèrent la violence comme un instrument de domination et dénoncent la tendance des hommes à vouloir contrôler leur partenaire. (…) les hommes entrent naturellement en relation selon un mode hiérarchique.  S'ils veulent ordonner les choses, dit-il, c'est pour qu'elles fonctionnent bien et non pas pour dominer leur partenaire.

(…) les auteurs concluent que la violence des hommes est sur évaluée, alors que celle des femmes est sous-évaluée.  En réalité, disent-ils, la violence des hommes et des femmes est parfaitement symétrique, tant en fréquence qu'en sévérité.

(…) qu'il y a autant d'hommes que de femmes tués par leur conjoint. 

(…)

En calculant ainsi le nombre de personnes qui décèdent des suites de la violence conjugale, dit-il, on en arriverait à reconsidérer le déséquilibre apparent, puisque les hommes se suicident beaucoup plus souvent que les femmes et que plusieurs d'entre eux le font « après avoir été privés sans raison valable de leurs enfants et de leur maison, ou après avoir été emprisonnés sans motif »…

(…)

La société à laquelle les auteurs aspirent devra reconnaître davantage « ce que les hommes ont fait, font et continueront de faire pour l'amélioration de l'Humanité »

(…)

Considérant les fausses allégations de violence conjugale et le parti pris des institutions en faveur des femmes comme des menaces pour la démocratie, Dupuy (2000) veut éviter les dérapages et protéger les droits des personnes accusées.  Il revendique donc le retrait complet de la politique gouvernementale d'intervention en matière de violence conjugale, ainsi que de toute politique similaire fondée sur le principe de la tolérance zéro.  Il réclame également une série de modifications au fonctionnement de l'appareil de justice, par exemple : le retrait des directives données aux policiers pour l'arrestation systématique des hommes lorsqu'il y a allégations de violence conjugale; l'exigence de preuves directes pour justifier les arrestations; la prise en note par les policiers des démentis de l'accusé; la prise en compte de la notion de doute raisonnable par les juges; la justification des décisions du tribunal par écrit; la tenue systématique des enquêtes préliminaires auxquelles les accusés ont droit; la possibilité pour les accusés de contre interroger eux-mêmes la plaignante; et le retrait de l'article 810 du Code criminel.

(…)

 

Le programme d'action

Le programme d'action proposé par les auteurs se compose de stratégies individuelles et collectives. (…) les hommes faussement accusés de violence conjugale devront (…) défendre leur cause avec détermination, en assurant si possible leur propre défense et en utilisant tous les recours dont ils disposent.  

Cela inclut notamment des poursuites civiles contre la plaignante, les corps policiers et le Procureur général lorsque les accusations s'avèrent sans fondements.

(…)

 

Sur un plan collectif, les auteurs proposent quatre stratégies d'action complémentaires.  

Premièrement, les hommes doivent dénoncer publiquement le discours féministe sur la violence masculine et la violence conjugale en publiant des livres consacrés à la cause des droits des hommes ou en utilisant d'autres médias. (…) que la presse écrite constitue un véhicule privilégié pour livrer ce type de message.  

 

Le deuxième élément de la stratégie consiste à mettre sur pied des associations vouées à la défense des droits des hommes dont la mission consiste, d'une part, à mener la lutte politique et, d'autre part, à donner aux membres des services concrets.  

 

Le troisième élément de la stratégie consiste à attirer l'attention des autorités sur la situation des hommes.  Dans le cadre de cette lutte politique, divers groupes de défenseurs des droits des hommes ont sollicité la tenue de commissions parlementaires, et (ils ont) organisé des manifestations publiques pour dénoncer les politiques gouvernementales d'intervention en matière de violence conjugale.  

 

La politique québécoise a même été dénoncée auprès de l'Organisation des Nations Unies (ONU) (Dupuy, 2000).

 

Enfin, le dernier élément de la stratégie proposée se situe sur le terrain de la recherche.  Alléguant que les féministes et leurs alliés bénéficient de millions de dollars de fonds publics pour conduire des études biaisées en faveur des femmes, Dupuy (2000) réclame sa part de subventions gouvernementales afin de réaliser ses propres études sur les injustices dont les hommes sont victimes.

(…)

 

Suite :

  • Définition, fonction et explication de la violence, p 159
  • La symétrie de la violence, p. 162
  • La réponse du système judiciaire, p. 165
  • RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES, p. 170

 

***

Les défenseurs des droits des hommes et la violence

Une analyse critique complète en 28 pages (pages 145 à 173)

à lire sur

http://www.erudit.org/revue/ss/2003/v50/n1/006925ar.pdf

 

CONCLUSION

Cet article visait d'abord à présenter une vision d'ensemble du discours des défenseurs des droits des hommes sur la violence masculine et la violence conjugale à partir de trois ouvrages québécois.

 

L'analyse thématique met en évidence le fait que ces hommes se perçoivent comme les victimes d'un procès où ils se voient injustement accusés de violence généralisée et de misogynie.  Cette image négative ternit l'image masculine et cause aux hommes des préjudices psychologiques, sociaux et matériels.  Elle entraîne une répression policière et judiciaire démesurée envers les hommes accusés de violence conjugale par leur conjointe.  

 

Les auteurs étudiés attribuent ces injustices envers les hommes à la montée d'un féminisme doctrinaire et fermé à la critique.  Ils entendent combattre ce nouveau sexisme en limitant la définition de la violence à ses formes les plus graves, en contestant les statistiques officielles sur la violence faite aux femmes, en décrivant la violence conjugale comme un phénomène parfaitement symétrique et en plaidant pour une plus grande tolérance à l'égard des agressions mineures.  Pour mener leur combat, ils mettent sur pied des associations de défense des droits des hommes, dénoncent publiquement le discours féministe sur la violence, exercent des pressions politiques et revendiquent des budgets de recherche.

 

Dans la seconde partie de l'article, nous avons fait état de données scientifiques qui remettent en question les thèses des défenseurs des droits des hommes sur la symétrie générale de la violence entre les sexes et sur la discrimination systématique dont les hommes seraient victimes au sein du système judiciaire.  

 

Nous avons aussi tenté de montrer que les définitions courantes de la violence, la question de la violence féminine et l'équilibre entre la protection des victimes et celle des droits des accusés font depuis longtemps l'objet de débats parmi les chercheurs et les intervenants qui s'intéressent à la violence conjugale. Il s'agit là de sujets complexes ou peu explorés pour lesquels il y a toujours matière à réflexion. Comme Straus (1999) l'a déjà indiqué, il est peu probable que l'on en arrive un jour à de véritables consensus autour de ces questions controversées, compte tenu des objectifs politiques différents poursuivis par les acteurs qui prennent part au débat. Il faut toutefois souhaiter que la discussion se poursuive dans un esprit d'humilité et d'ouverture, en se rappelant que les théories sur les causes de la violence conjugale demeurent toujours embryonnaires, même après trente ans de recherche (Harway et O'Neil, 1999).  Pour manifester cette ouverture d'esprit, les défenseurs des droits des hommes doivent à notre avis dépasser leur opposition au féminisme radical et considérer davantage l'apport théorique que le mouvement de défense des femmes violentées a fourni.

 

Info Diffusion : Collectif La Vie de Pères

23/02/2008 13:20:15

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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 00:06

Qu’est ce que le SAP ?

Nouvelle version du 17 février 2008

 

C’est à notre avis un acronyme de signification multiple, une abréviation globalement floue, et donc au final un sigle errant, comme on le verra en toute fin d’exposé.

 

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un syndrome ? C’est une maladie que l’on va pouvoir affirmer en retrouvant  un nombre suffisant de symptômes bien définis.

 

Dans le cas qui nous occupe, cependant,  un seul symptôme va suffire : il faut Y CROIRE, voire même FAIRE SEULEMENT MINE D’Y CROIRE (cf infra, le Syndrome d’aliénation parentale) .

 

Et pour accréditer ensuite le syndrome dans l’opinion, il faut DISPOSER D’UN RESEAU D’INFLUENCE (même exemple).

 

Venons en au corps de l’étude : le SAP en tant que concept errant.

 

-Le Syndrome d’Aliénation Paternaliste (SAP) a fait en occident les ravages qu’on sait durant près de deux millénaires.

Jamais en effet, sans l’aliénation à leurs pères respectifs, nous n’aurions subi par exemple les musiques de Beethoven, Mozart, ou autres Bach.

 

Il aura fallu attendre Sigismund Freud, qui avait longuement étudié le Syndrome d’Aliénation Phallique (SAP),  pour comprendre que cette aliénation s’appelait psychorigidité chez les hommes, et hystérie de conversion chez les femmes.

 

-Mais hélas les soins apportés aux malades mentaux atteints de névrose sapienne fit dériver l’homo sapiens sapiens primitif vers le stade de homo sapiens sapé secondaire : une fois la conversion opérée, le transfert se figeait vers la psychanalyse :

 

-le Syndrome d’Aliénation Psychanalytique (SAP) venait supplanter le syndrome d’aliénation paternaliste.

 

Les cabinets psys émergeaient, afin de soigner les nombreux malades du paternalisme, dans le respect d’une nouvelle religion d’état : le féminisme.

 

-C’est à cette époque que le Syndrome d’Aliénation Populaire (SAP) au capitalisme fut lui aussi une nouvelle pathologie clairement identifiée par Karl Marx. Les masses prolétariennes étaient à cette époque aliénées par la puissance des grandes fortunes. Les choses se sont bien arrangées depuis, puisque les partis représentatifs de cette lutte contre cette forme d’aliénation n’ont plus guère d’écho, ayant efficacement rempli leur mission d’assainissement.

 

-Au contraire de la prise en charge par les masses de l’aliénation populaire, le Syndrome d’Aliénation Parentale (SAP) est à ce jour diagnostiqué par quelques experts agréés par les tribunaux ( choisis par eux en reconnaissance de leurs qualités intellectuelles, morales et scientifiques qui en font légitimement une élite intouchable). Ce conditionnement touche les enfants victimes du déséquilibre de l’influence apportée par chacun de leurs deux parents, rarement en couple, beaucoup plus souvent judiciarisés sous prétexte de rupture conjugale. Le traitement passe par une Procédure (SAP), à seule fin de déporter l’aliénation vers une autre.

 

On voit actuellement poindre le Syndrome d’Aliénation Paritaire, initiative para sectaire, qui fait ordonner l’égalité entre parents, alors que c’est précisément en entrant dans un tribunal qu’ils doivent légalement en ressortir inégaux.

 

Les aliénations peuvent donc, suivant les époques, voire même suivant la technicité élitiste de leur prise en charge, concerner le gros des justiciables ou la fleur de sel de la société des non-justiciables : l’aliénation dépasse donc tous les clivages, et se trouve être le principal facteur de cohésion des individus organisés en corporations, mais  dans l’incohérence sociale générale:

 

 il s’agit, chacun l’aura reconnu avec aisance,  du Syndrome d’Aliénation Permanente des opprimés aux oppresseurs.

 

-Quelques chercheurs bénévoles mènent actuellement des travaux :

 

-sur le Syndrome d’Aliénation Physique (cette nouvelle forme de dépendance à l’apparence physique, qui a fait dire à notre président de la république se déplaçant chez des ouvriers en désarroi  que « c’est beau l’Italie », qu’il faut moraliser les petits enfants, et les responsabiliser au sujet d’un génocide que lui-même n’a pas connu, ce qui nous ramène au syndrome d’aliénation politicienne),

-sur le Syndrome d’Aliénation Platonicienne (celui qui fait croire à des vedettes télé surfant sur les vagues politiciennes ou à des ministres qu’ils seraient philosophes) ,

-sur le syndrome d’aliénation politicienne (qui s’est marqué en France par une affluence massive, tout à fait symptomatique, dans les urnes pour élire un avocat qui multiplie les effets d’annonce comme des incidents de procédure, et impose des idées qui ne coûtent rien afin de faire diversion et ne pas se pencher sur de vraies problématiques sociales),

-et sur le Syndrome d’Aliénation Populiste (variante de la pathologie précédente, mais qui semble s’éteindre d’elle-même).

 

Aucun travail n’est par contre prévu sur le Syndrome d’Aliénation Procédurière (on ne change pas une équipe gouvernementale qui gagne, et une opposition qui gagne elle aussi  à taire le problème. Une petite commission gouvernementale avait d’ailleurs été formée quand il fallait étouffer l’affaire d’Outreau, partie émergée de l’iceberg de ce syndrome. Mais l’avocat la présidant, en cette époque d’Aliénation Présidentielle, avait d’emblée affirmé sur les ondes, du moins si j’ai bien compris, que nous avions une justice si vile de très grande qualité, ce qui pourrait amener des travaux sur le Syndrome d'aliénation aux Paradoxes).

 

Cet inventaire ne se prétend pas exhaustif. Mais il me semble néanmoins suffisant pour mieux comprendre que les concepts errants ne sont pas du tout écologiques.

 

Car si l’on veut bien se souvenir que les flatulences des ruminants participent activement à l’effet de serre, on ne peut que mieux méditer l’adage salubrement contestataire suivant, qui m’apparaît largement valoir toute « étude psychologique »  sur les nombreux SAP :

 

« Quand le SAP erre, l’hippo pète ».

 

(s) "Un médecin, responsable associatif, militant pour la déjudiciarisation des problématiques sociales".

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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 20:58

Quand on va en justice, c’est comme si on allait chez le libraire pour acheter un ticket Euromillion.  C’est comme ça !

 

Car en allant aux Palais de justice, comme en allant aux Libraires… on commence exactement avec le même espoir de gagner, alors, qu’en réalité, nous avons les mêmes probabilités pour « gagner » tant aux jeux des « Palais de justice » qu’aux jeux d’« Euromillions » les chances sont identiques : on n’a qu’une toute petite chance de gagner :

 

1 chance de gagner sur des milliards de malchances de perdre !!!...

 

En Belgique, comme ailleurs… c’est ainsi… Depuis des années des citoyens courageux  dénoncent les méfaits de ces « Machines à broyer les Hommes ». 

 

Chaque jour de l’année, elles ne cessent de broyer les Hommes, avec un grand H, les uns après les autres, pour le seul profit de cette Machine infernale avec tous ses rouages (avocats, juges, huissiers, secrétariats des palais, experts en tous genres,…).  

 

La Justice est devenu rapidement un commerce indécent qui exploite de la même manière les délits et les détresses humaines.  Cette Justice à l’appétit boulimique… n’est jamais rassasiée. 

 

On peut conclure que les Palais de Justice sont devenus les antres d’« Ogres en robes noires ».  Il faudrait donc appeler ces antres malfaisants : les « Palais de l’Injustice ».  La balance qui les symbolise représente bien le balancement… tantôt pour l’une des parties, tantôt pour l’autre… quels que soient les griefs invoqués.

 

De plus, quand on se plaint pour un grief important, les juges ne nous donnent pas raison ; mais, de manière indécente, ils nous incitent et nous forcent à ester en appel, voire même en cassation, nous obligeant ainsi à faire face à de lourdes dépenses qui nous sont souvent insupportables.  A ce stade, nous sommes donc doublement lésés.

 

Ces juges agissent de cette manière pour enrichir leurs acolytes d’avocats avec qui ils entretiennent des relations douteuses : sports, restaurants, voyages, cadeaux,…  ce qui, en fait, est contraire à la déontologie pour l’exercice de ces professions.  C’est bien là les démonstrations de procédures de corruptions.

 

Depuis des dizaines d’années, il est bien ancré dans les esprits des honnêtes citoyens que la justice est faite pour les malhonnêtes… Et il est bien connu que l’avocat et le juge intègre, loyal, juste, impartial, désintéressé des profits malhonnêtes,… sont bien rarissimes sur le marché de la justice, qui devient de plus en plus un commerce indécent qui est exploité par des pervers et des criminels en cols blancs.

 

Je rends hommage à ces rares juges et avocats intègres qui refusent la corruption.  Mon respect, aussi, à ces jeunes avocats qui, après seulement quelques années, ont jeté leurs robes noires… car ils furent dégoûtés de voir comment des juges traitaient des victimes du « système ».  En quatre ans, j’ai appris les démissions de ces quatre avocats qui ont quitté le barreau pour exercer une autre profession plus motivante.  

 

L’un de ces avocats, que j’apprécie le plus, est une bonne copine qui est maintenant camionneur - poids lourd… alors qu’elle est licenciée en droit, en psychologie et psychanalyste.  De plus elle a son brevet de pilote d’avion et de navigation en voilier. 

Elle a moins de 40 ans… elle a donc de l’avenir… mais pour autre chose que les palais…de… l’injustice.  Je lui souhaite bon vent.

 

Quand y aura-t-il donc un grand coup de balais dans ces antres de malfaisants ?  C’est notre souhait le plus ardent à nous qui désirons vivre de manière décente dans une société qui défend les vraies valeurs…  Les bonnes valeurs !  Et non pas les plus mauvaises valeurs… Cela va de soi !  

 

Lorsque la justice opprime des millions de citoyens… ne nous attendons pas à ce qu'ils restent calmes lorsque l'occasion se présentera.  Un jour cela va exploser !  Malheureusement, avec un certain excès… mais que peut-on y faire ?  La révolution Française de 1792 et celle de la Belgique, en 1830, ne se sont pas faites dans les salons !

 

Nous vivons dans un Etat voyou dirigé par une horde de pervers et de criminels en cols blancs… Heureusement qu’ils ne sont pas tous pourris.  Maintenant nous en avons marre de devoir toujours faire avec…

 

Pour éviter d’autres atrocités, où pouvons-nous déposer plainte pour les manques flagrants de justice ?

 

Michel Willekens

 

Rendons hommages aux opprimés de « La Justice qui dépose son gros cul… » sur leurs droits fondamentaux. (Cali)

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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 07:56

La question est de savoir : qui peut stopper le « génocide social » à l’égard des victimes de la « Machine à broyer les hommes » quand il sont pères de familles ?… Et qui peut stopper, aussi, les dégâts collatéraux faits à leurs enfants ?  Ces enfants sans repères… privés de pères ? 

 

Croyez-vous qu’un jour, les « divorces frauduleux » --  tels que présentés par le pamphlet : Michel versus perversité au féminin édité le Vendredi 5 octobre 2007 à la page : http://laviedeperes.over-blog.com/article-12857842.html  -- seront reconnus officiellement (comme, par ex, les faillites frauduleuses) et pénalisés suffisamment pour qu’ils puissent cesser ?

 

Ce pamphlet aurait pu s’intituler Jean-Pierre (qui s’est suicidé en 2002) ou bien Jean-Paul, architecte, qui fait des caricatures à la Grand Place de Bruxelles, ou Jean-Marie, architecte, qui survit avec l’aide sociale du CPAS, ou encore « Nounours », cet SDF, mort dans son squat… et tant d’autres morts de la rue… faute d’avoir mis des enfants au monde, victimes de la « Machine à broyer les hommes » quand ils sont pères de familles !  Ah, s’ils n’avaient été que des hommes !  ET NON point pères de familles… Ils n’auraient jamais connu un tel traitement inhumain ! 

 

Madame Onkelinx le sait très bien.  Elle est très bien au courant de ces situations, connues de tous les CPAS, de toutes les associations de lutte contre la pauvreté et les exclusions…  Elle sait aussi que ces « divorces frauduleux » sont de plus en plus fréquents depuis plus de 20 années.  Elle sait aussi que cela se passe dans plusieurs pays industrialisés.  Elle sait aussi que des papas ont dépensé jusqu’à 25.000 € et plus en avocats… sans avoir pu obtenir quoi que ce soit !

 

Pour mettre un terme à ces abominations, pensez-vous que l’on puisse rapidement réformer le Code Civil, le Code Pénal ainsi que le Droit Familial de sorte que…

-          plus jamais… un père de famille ne sera expulsé de son foyer sans que la justice ne s’inquiète du bien-fondé, ni du désarroi des jeunes enfants privés d’un père attentionné ?

-          plus jamais… un père de famille ne sera condamné à payer une pension alimentaire impossible à payer au risque de se retrouver à la rue ? 

-          plus jamais… un père de famille ne sera condamné à vivre sous le seuil de la pauvreté ?

-          plus jamais… un père de famille ne sera privé de vivre avec ses enfants ?

Ceci n’est que la problématique des pères.  Nous n’abordons pas encore celle de leurs enfants, privés de pères.

 

C’est ce qu’attendent des millions d’êtres humains, en Belgique, et plus encore en France et ailleurs… tous ces enfants maltraités d’hier, adultes d’aujourd’hui, désespérés de ne pas retrouver leurs pères… Et ces pères d’hier, grands pères d’aujourd’hui qui n’espèrent plus rien… après tant d’années de séparations et de silences.  Comme tel… l’exemple de l’article de La Dernière Heure du 2 février 2008, page 16, édité à la page http://laviedeperes.over-blog.com/article-16340155.html le Mardi 5 février 2008  - Il n'attend plus rien - Accusé à tort, Michel ne reverra jamais plus ses cinq enfants.  Comme tant d’autres pères !  Par millions !

 

Des générations sont ainsi sacrifiées pour le profit des avocats qui incitent et qui exploitent le « commerce du divorce frauduleux » en ce sens que tous les coups sont permis pour pouvoir divorcer principalement à l’avantage des femmes (le contraire est très rare – car en 15 ans nous n’avons connu aucune femme qui a subi la « Trilogie du Divorce frauduleux » dixit le pamphlet ci mentionné) et leur permettant d’obtenir le maximum de profit grâce à leurs (fausses) accusations. 

 

On se marie contre…

Lorsque l’on rencontre un gars qui nous fait part de son projet de mariage, on a fort envie de lui demander : « Contre qui vas-tu te marier ? » tant la « guerre maritale » est de mode et qu’elle prend de plus en plus d’ampleur depuis plus de 20 ans.

Se « marier » est donc devenu un synonyme d’un futur conflit au sens propre d’une « guerre » et ce, au même sens que l’on donne à la concurrence commerciale et à la concurrence industrielle qui est devenue un sens très réel de « guerres commerciales » et de « guerre économique » !

 

Mais à la seule différence : la « guerre maritale » est bien plus destructrice d’humanité et d’économie que toutes les véritables guerres où l’on tue des êtres humains !  En effet… après 15 ans, et plus, de « guerre maritale » des pères de familles subissent encore les effets dévastateurs et les méchancetés de leurs ex compagnes de vie. 

Seule la mort les libèreront de leurs grandes souffrances et de leurs grandes privations.

 

Et pour reprendre texto le courriel de notre compagnon de lutte, français (de France), médecin, qui n’a pas voulu signer son texte :

OUTREAUGE A SOCIETE CIVILISEE

Depuis plus de trente ans, le lobby judiciaire a organisé la capture des familles en difficulté.

Ce lobby viole deux conventions ratifiées, notamment en discriminant les parents selon leur sexe et en discriminant les enfants selon la situation matrimoniale de leurs parents, n’hésitant pas quand il le faut à interdire l’application de l’une d’elle (arrêt de cassation Lejeune, 1993), pour revenir en arrière plus de dix ans ensuite, et valider son application dans le seul but de permettre aux enfants de déposer plainte eux aussi contre leurs parents, et ceci sous la pression des « avocats spécialistes des droits des enfants ».

Les avocats violent chaque jour leur déontologie, allant bien plus loin dans leurs allégations contre les parents que la décence, la retenue et le respect le commanderaient. Et ceci afin d’« hystériser » les rapports inter-parentaux, et donc de fournir un prétexte à la judiciairisation de la vie de famille.

Chaque jour dans des milliers de cabinets d’avocats et dans des centaines de tribunaux, de pauvres parents sont artificiellement transformés en justiciables, condamnables à merci.


La dernière forfaiture, ou plus exactement le dernier rempart posé par le lobby contre le besoin de libertés sociales et de soutien public non judiciaire, réside dans cette notion inepte de « résidence alternée » ordonnée en « justice ».

Comme si les seuls cas de résidences paritaires (ou non, d’ailleurs) qui fonctionnent en toute liberté n’étaient justement pas les cas où les parents ont pu ou su échapper au contrôle judiciaire dénaturant leurs libertés fondamentales.

Comme si la justice devait à présent ordonner l’égalité des justiciables !

Comme si elle oubliait que jusque là, elle avait ordonné leur inégalité, alors que cela leur était interdit, en vertu de la Constitution française qui impose de respecter les Conventions ratifiées.


On parle souvent de la « balance judiciaire ». L’image est tout-à-fait réaliste. Les bases de notre civilisation reposent, bien au-delà de toute notion d’amour, sur le respect que se doivent et s’inculquent les membres d’une famille. En lieu et place de ce respect, l’aliénation judiciaire conditionne les parents à se balancer les uns les autres devant un juge border-line, à l’aide d’avocats border-line, afin de tenter de garder des droits, ou de collecter des bénéfices au détriment des autres.

Outreau, c’est tous les jours, au civil bien plus encore qu’au pénal.

Alors… merci de nous faire savoir s’il existe, à votre connaissance, des Institutions, des médecins, des travailleurs sociaux, des avocats,… qui puissent prendre la problématique des hommes maltraités, lorsqu’ils sont pères de familles afin de les aider à ne plus être spoliés comme ils le sont.

 

Certains pères ont complètement perdu de vue leurs enfants, mais en plus, ils ont perdu leurs patrimoines ainsi que des sommes conséquentes : jusque 4.000.000 d’€ et plus.  D’autres ont perdu la vie… soient ils sont morts de maladie, ou par suicide ou à la suite des tragédies de leurs crimes de sang.

 

Merci pour ce que vous pourrez faire pour nous.  Tous les pères spoliés d’Europe s’organisent et viendront manifester en masse à Bruxelles.  

 

Lorsque l’on opprime une grande partie de la population… les enfants d’il y a 25 ans, ceux d’aujourd’hui et ceux de demain… ainsi que leurs pères et leurs grands pères… il ne faut pas s’attendre à ce que ces opprimés resteront calme lorsque l'occasion se présentera.  Un jour cela peut aussi exploser.

Aux Etats-Unis d'Amérique, cela bouge déjà beaucoup et la vague arrive en Europe, soyez-en sûr… Malheureusement, avec un certain extrémisme.  Mais que peut-on y faire ?  La révolution Française, et la révolution de 1830, en Belgique  ne s'est pas faite dans les salons...

 

En Europe, les pères spoliés s’organisent en collectifs et ils viendront bientôt manifester en masse devant le Parlement Européen. 

Nous, en Belgique, nous pourrions donner de bons exemples de bonnes mesures pour un Droit Familial décent.  Les lois récentes ne sont que des meurettes et de la poudre aux yeux.

 

Cordiales salutations,

 

Michel WILLEKENS

Militant - Bénévole

 

Fondateur 1994

Collectif La Vie de Pères

 

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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 01:44

En Belgique, on ne peut pas compter sur la Justice… On ne s’en cache plus !

 

Voici un autre témoignage :

 

Policier schaerbeekois inculpé (28/12/2007)

Un manque d'intégrité et des mails qui choquent

SCHAERBEEK. Ce mari s'étonnait. Dans le cadre d'un divorce difficile, la procédure tournait trop à son désavantage.

Ce mari, Michaël, 40 ans, un informaticien bruxellois d'origine libanaise, a fini par comprendre : sa femme entretenait une liaison avec un policier de Schaerbeek.

L'affaire, que traite le parquet de Bruxelles, prend un caractère exceptionnel. En effet, le mari a eu accès aux mails échangés par les amants. Ceux-ci sont choquants.

La police de Schaerbeek confirme. Selon nos infos, le policier a été inculpé de faux et corruption par le juge, Mme Jaspis.

Le parquet demandera son renvoi en correctionnelle pour s'être procuré illégalement un P.-V. d'enquête familiale rédigé par une collègue amie et avoir remis ce P.-V à sa maîtresse. Les mails ont été saisis par le service du contrôle interne de la zone de police BruNo (Schaerbeek, Evere et Saint-Josse, en Région bruxelloise). Et dire que ce policier de 42 ans, Philippe L., connu de ses collègues comme Philippe Saturday Night Fever, est toujours en service !

Cette nuit-là, il est 1 h 43 quand il écrit à sa chérie : "
Je suis constamment là pour toi. Je réponds à tous les services que tu me demandes, [...] jusqu'à risquer ma place pour arranger tes histoires et même mentir dans mes P.-V. pour ton bien (enfoncer ton mari, rédiger un faux P.-V. d'agression). [...] Tu dois savoir que je suis le bras droit du procureur et du juge. [...] Les gens qui se présentent dans mon bureau ressortent en marchant comme des petits canards à la culotte mouillée : c'est la coulante dans leur pantalon. Ils ne savent plus quoi dire. J'ai en moi la rage de vaincre, de les remettre à leur place, de leur clouer le bec. S'ils continuent malgré tout de faire de leur genre : hop ! en cellule, P.-V., contact magistrat, big explication, et tant pis pour eux. Tu vois, je suis un flic très humain [...] Je te rappelle que ma meilleure cote à l'examen de chief inspector était 8/10...
"

Évidemment très défavorable au mari, l'enquête familiale concluait au fait que c'est le père de famille qui, par ses agissements, avait fragilisé son épouse et mis en danger l'équilibre mental des enfants. En fait, l'enquête avait tout simplement été réalisée par une collègue influente du service jeunesse.

Pour la remercier, Saturday Night Fever lui écrit :
"Un très très grand et immense merci : ton P.-V. est vraiment super ! En le lisant, j'ai vraiment l'impression que Suzanne (emprunt) est en train de me parler. Conclusion : deux ballotins de pralines et deux cafés. Suzanne sera contente et soulagée, tu sais
."

Et la policière répond :
"Tant mieux, je suis contente pour elle. Dis-lui de ne pas stresser. De toute façon, tu sais bien qu'en Belgique, il ne faut pas compter sur la justice."


Mais Saturday Night Fever poursuit :
"Pour ton info, ça continue avec le mari. Je reste calme, mais je vais finir par lui péter la gueule à la façon Brigade 2. Je te jure qu'il va y laisser ses dents." En effet, dans cette zone, les policiers travaillent en brigade. Faut-il imaginer que ceux de la brigade 2 ont le plus urgent besoin d'un bon Comité P ?

Autre mail sidérant du policier, adressé à sa maîtresse : "
Ton mari, je suis décidé à le massacrer de façon ignoble, à la hache par exemple, et je me fiche éperdument des répercussions. S'il continue de me pousser à bout, c'est la prison à vie pour moi : je lui explose la tête, à bout portant, avec une cartouche metal piercing.

Il faut vraiment que je lui casse la gueule de manière à ce qu'il ait des séquelles physiques graves et irrémédiables. Je veux le déchiqueter. Laisse-moi le décapiter. Et son fils (également celui de la jeune femme, NdlR), il devient le même enculé que son père. S'il veut vivre chez moi, ce petit merdeux de 12 ans, il fermera sa putain de gueule de fils de pute de putain de Libanais de merde. [...] Ton mari est protégé, oui, car c'est un bougnoule
.
"

Selon nos infos, ce policier est inculpé... mais toujours en service. Il n'a pas été suspendu, mais déplacé avec interdiction stricte, selon le porte-parole, Johan Verleye, d'être au contact du public.


Gilbert Dupont

© La Dernière Heure 2007

Quelles méthodes !

Evidemment, l'allusion aux "méthodes Brigade 2" pose question aux dirigeants de la zone BruNo : il est pour le moins inquiétant, pour le citoyen, qu'à Schaerbeek, un policier voulant casser la figure d'un particulier parle d'un air entendu à une collègue d'employer les "méthodes (de la) Brigade 2" ! Qu'est-ce que cela signifie ?

Dans ses mails, le policier rêve d'interpeller le mari. Il dit à sa maîtresse comment il procéderait. Choquant ! "
Ton mari, j'amènerai sa sale petite gueule dans le bureau du Proc. Tiens, avant de voir le Procureur, il ira avec sa gueule en cellule au sous-sol du palais de justice car le proc n'arrive jamais avant 10 h. Ainsi il aura touuuuuuuuuuut le temps de réfléchir. Je préviendrai personnellement son patron qu'il prend un congé sabbatique. Et je téléphonerai à la presse. Et s'il dit un mot de travers, sa maman devra le recommencer pour le reconnaître. On dira qu'il a tenté de nous échapper en nous frappant : légitime défense, ça s'appelle. On lui explosera la gueule de façon qu'il ne puisse plus parler que par son cul. Et sur le tableau de bord de mon véhicule (de police), je déposerai un fruit, un avocat !"

© La Dernière Heure 2007

http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/194031/policier-schaerbeekois-inculpe.html

 

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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 15:06

Accusé à tort, Michel ne reverra jamais plus ses cinq enfants

BRUXELLES La vie n'a pas fait de cadeau à Michel Willekens, un divorcé de 64 ans, père de cinq enfants, trois filles et deux garçons de 23 à 41 ans, qu'il n'a plus revus depuis Noël 1993. Willekens vit l'enfer depuis 14 ans, de vivre sans les siens.

Un enfer qu'il décrit en disant qu'il lui a fallu beaucoup souffrir pour dépasser le stade où cela fait mal. À force d'avoir mal, vient le moment où vous ne sentez plus rien.

Michel Willekens n'a plus l'espoir du tout de revoir ses enfants. La Belgique est un mouchoir de poche.

Les cinq vivent peut-être à deux pas de chez lui. Il les croise, peut-être sans le savoir. Terribles mots d'un père coupé des siens : "Ils ont dû tellement changer : je ne les reconnaîtrais même pas".

Willekens fait partie de ces pères qui, dans un divorce, ont été accusés du pire, d'avoir été violent et d'avoir eu des gestes déplacés. Les yeux dans les yeux, Michel Willekens promet que c'est faux. La justice ne l'a jamais inquiété, poursuivi, inculpé, jugé, condamné. Michel n'a même jamais été interrogé : dans un divorce, tous les coups étaient permis.

Ce désastreux jour de Noël 1993, Willekens voyait ses cinq enfants pour la dernière fois. Le mal était fait, la coupure définitive. Marié durant 28 ans, Willekens était expulsé, jeté à la rue avec deux valises de vêtements. Willekens a galéré. Il a connu la faim, le froid. SDF, il s'est battu pour remonter la pente.

Aujourd'hui, Michel a même retrouvé un toit. De le voir, l'air very british sous sa casquette, fait chaud au coeur : il est intarissable sur ses enfants.

L'aîné, fait-il, doit avoir 41 ans. Michel Willekens se souvient d'un parcours scolaire chaotique. Bref, il avait fallu mettre l'enfant à l'internat. Son père n'a pas oublié le jour où son fils, ayant décroché son diplôme de fin d'études, vint à lui pour l'embrasser : "Merci, papa".

"J'espère qu'A. a du travail. J'espère qu'il est heureux."

Avec quelle tendresse Michel parle de leur deuxième enfant. "Après un garçon, je dois dire que j'espérais plutôt une fille. À l'époque, les papas patientaient dehors. À la naissance, l'infirmière accoucheuse m'a annoncé que c'était un petit garçon. Et puis je l'ai vue : une petite fille. Elle avait les yeux grands ouverts et sa petite langue, je me souviens, dépassait. Elle me manque. V. doit avoir 40 ans. Des enfants ? Et dire que je ne la reconnaîtrais pas si je la croisais en rue."

Troisième, également une fille : "Elle, vous ne me croirez pas, mais je ne l'ai jamais entendue pleurer. C'était la petite fille modèle. Je l'imagine institutrice de maternelle, toute frisée comme déjà enfant. Quel âge aujourd'hui ? 30 ans."

La suivante, A., aurait 24 ans : "Je dois vous avouer. Ce devait être en 1997 ou 98. J'étais SDF, assis sur un banc, à la place Flagey, pas lavé, pas rasé, mon sac sur le dos, un bonnet sur la tête. J'avais froid. Je devais sentir. J'ai vu ma fille A. qui marchait avec son petit frère, D. J'ai eu la honte. J'aurais pu marcher vers eux. Mais leur dire quoi ? Je suis votre père ? Je n'ai pas osé. Encore souvent je me dis : Et si j'avais osé ?".

D., le petit dernier, doit avoir 23 ans. Son père évoque des souvenirs heureux, ses premiers pas, ses premiers coups de pédales, le camping à Oostduinkerke.

Enfant de la guerre, Willekens a souffert des privations. Invalide reconnu à 66 %, il met un point d'honneur à ne rien laisser paraître. Il met un même point d'honneur à crâner. "C'est ainsi : la vie vous joue parfois de mauvais tours", fait-il, espérant qu'elle épargnera à chacun de ses enfants ce qu'il endure depuis ce maudit Noël de 1993. "J'espère qu'ils sont heureux en famille. J'espère que la vie ne les broiera pas comme elle m'a broyé. Je ne sais pas s'ils pensent parfois à moi. Je n'en sais rien. Je le suppose. Pour être franc, j'ai dû m'efforcer moi aussi de tourner la page. C'était cela. Tourner la page. Ou se suicider."Gilbert Dupont

Michel Willekens, divorcé, 64 ans, est père de 5 enfants, trois filles et deux garçons. Il ne les a plus revus depuis Noël 1993. (demoulin)

Date: 02/02/2008
Section: INFORMATIONS GENERALES
Sous Section: FAITS DIVERS

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