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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 12:20

Nouvelle de France

Grâce à l’association Solos, les parents séparés se sont retrouvés hier à la base de loisirs. L’occasion pour eux de se changer les idées et de s’entraider.

Daniel Pestel | 01.09.2008, 07h00

ILS ONT en commun le traumatisme de la séparation et se retrouvent plutôt pour oublier qu’en parler. Hier midi, une centaine de membres de l’Association française des solos (AFS) les parents séparés des antennes d’Ile-de-France et de Normandie s’étaient donné rendez-vous à la base de loisirs de Cergy-Neuville autour d’un barbecue de fin de vacances.

Un rendez-vous sous le signe de la gaieté, de l’amitié et de la tolérance. « Il s’agit de faire la fête tous ensemble. C’est Nadia, de Paris, qui a eu l’idée… », explique Florence, la coordinatrice.

Entre saucisses et merguez, les « solos » donnaient leur vision de ce qu’ils étaient venus chercher en adhérant à cette association pas comme les autres. « Sans Solos, je serais toute seule car ma séparation m’a privée de presque tous mes amis », explique une adhérente. « J’ai connu l’existence de Solos par une affiche à la crêperie de Fosses », explique Chantal de Marly-la-Ville. Ni une ni deux, la quadragénaire déjà membre d’une chorale et d’une association de randonnée s’est jointe aux familles éclatées.

Entre célibataires

« Dans les autres associations, on se retrouve avec des couples, tandis qu’à Solos on est entre célibataires », précise-t-elle pour justifier de son intérêt. Chaque nouveau membre rend impossible l’adhésion future de son ex. « Ça pourrait provoquer des problèmes qu’on ne souhaite pas », explique-t-on. Mais les règles de l’association de parents séparés ne sont pas trop strictes puisqu’elle accepte les célibataires. « Nous ne sommes pas pour autant un club de rencontre même s’il peut arriver que des couples se forment… », poursuit Chantal. Evelyne, de Saint-Brice-sous-Forêt, met en avant le côté pratique. « Dans les réservations, les chambres doubles reviennent moins cher que deux chambres simples. Avec quelqu’un d’autre de Solos, je pars en toute confiance », explique-t-elle. Au bord des étangs de la base de Cergy, l’ambiance n’était pas à l’apitoiement hier. Pas question de plomber les conversations en évoquant en cette période de rentrée les problèmes de garde et autres difficultés liées à la séparation. « On a sur notre site Internet un forum d’expression où on peut évoquer ses interrogations sur la pension alimentaire par exemple », explique Josiane, responsable de l’antenne de Pontoise.

Au fil de l’année, les solos se retrouvent très souvent pour des sorties ponctuelles, mais aussi pour passer des vacances ou des week-ends, à quelques-uns seulement ou en groupes plus importants.

Le Parisien

Source : http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/une-association-aide-les-parents-separes-01-09-2008-187752.php

 

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C
Tels parents, tel couple?<br />  <br /> Plusieurs facteurs contribuent à créer le type d'amoureuse qu'on est. Mais le plus marquant est sans doute le tout premier exemple qu'on a reçu: celui de nos parents.<br /> Par Isabelle Bergeron<br /> http://www.coupdepouce.com/famille/couple/tels-parents-tel-couple-n237366p1.html <br />  <br /> Katie, 30 ans, n'avait que 5 ans quand sa mère a quitté son père. «Mais je me rappelle les éclats de voix, les chicanes », dit-elle. « Après, j'ai vu ma mère sauter d'une relation à l'autre.» Dans sa petite tête d'enfant, elle en a conclu que l'amour ne pouvait pas durer et s'est juré qu'elle ne ressemblerait pas à sa mère, qu'elle jugeait agressive et dominante. La première relation de Katie a duré 10 ans, histoire de prouver à sa mère qu'elle pouvait, contrairement à elle, vivre une relation stable. «Je voulais probablement aussi me le prouver à moi-même», ajoute-t-elle. En effet, n'eût été de cette volonté de se distinguer de sa mère, la relation se serait sans doute terminée beaucoup plus tôt. <br />  <br /> Chemin faisant, Katie s'est rendu compte qu'elle se comportait de façon plutôt... dominante et tentait de gérer la vie de son amoureux, comme sa mère l'avait fait avec son père et ses autres conjoints.<br />  <br /> Si notre personnalité est en partie inscrite dans nos gènes, notre façon d'envisager l'amour et le couple, elle, n'est pas innée. <br />  <br /> Elle répond à un enseignement qui s'étend sur plusieurs années, voire toute une vie. <br />  <br /> Et nos premiers professeurs, ce sont nos parents. <br />  <br /> Avant même qu'on soit en âge de raisonner et de verbaliser, on ressent ce qui se passe entre nos parents, qu'il s'agisse de tensions, de jalousie ou d'harmonie. L'histoire de leur amour nous fournit la matière première avec laquelle on bâtira nos propres amours. «Il est évident que le couple que formaient nos parents a une grande influence sur nous », affirme la sexologue et psychologue Tania Muzik. « Après tout, ce sont les premiers modèles d'homme et de femme avec lesquels on est en contact.»<br />  <br /> La question se pose particulièrement pour les enfants qui ont vécu la séparation de leurs parents. Ceux qui étaient enfants au milieu des années 1970, lorsque le nombre de divorces au Québec a grimpé en flèche, sont maintenant en âge de divorcer à leur tour. <br />  <br /> Imitent-ils leurs parents?<br /> Oui, constate Céline LeBourdais, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Statistiques sociales et changement familial: «Les différentes recherches menées dans le monde montrent que les enfants de parents séparés divorcent davantage que ceux de parents unis. Ils ont aussi tendance à se mettre en union plus tôt dans leur vie et à préférer l'union libre au mariage.» <br />  <br /> Elle souligne toutefois qu'on manque de données pour assigner une cause unique à ce phénomène. Ces jeunes adultes divorcent-ils parce que leur famille a connu des difficultés financières à la suite du divorce, ce qui a nui à leurs chances de compléter leurs études, de trouver un bon boulot, de bien se lancer dans la vie? Est-ce parce qu'ils se mettent en couple trop rapidement (les unions précoces sont plus fragiles) ou parce qu'ils jugent le divorce plus acceptable puisque leurs parents y ont eu recours? «On pense que la réponse est un mélange d'influences, mais on arrive mal à discerner laquelle est la plus importante.»Il ne faudrait toutefois pas en conclure que tous les enfants de parents divorcés vont fatalement se séparer à leur tour. Ils sont peut-être plus à risque, mais la façon dont la relation de leurs parents s'est terminée y est aussi pour beaucoup. «Quand ça se passe bien, que les parents se séparent dans une relative harmonie, l'enfant risque beaucoup moins d'en être affecté », atteste Michel Lemieux. « Ça peut même l'amener à reconnaître ce qui ne marche pas dans un couple et à éviter de répéter les mêmes erreurs.»<br />  <br /> C'est le cas de Joëlle. Le divorce de ses parents, qui s'est assez bien déroulé, n'a pas ébranlé son désir d'une union stable et durable. La jeune femme de 34 ans croit même que le divorce de ses parents contribue à la réussite de son couple, qui dure maintenant depuis sept ans. «La principale raison pour laquelle mes parents ont divorcé, c'est qu'ils travaillaient énormément tous les deux et qu'ils n'allouaient pas assez de temps à leur vie de couple, explique-t-elle. « Aujourd'hui, je sais l'importance que ça a.»Plus on prend conscience tôt des lacunes du modèle parental, moins on risque de les reproduire. Plus encore: «les enfants qui ont eu la chance de grandir dans des familles qui ont divorcé sereinement s'aperçoivent que les individus doivent parfois effectuer des changements très difficiles dans leur vie, mais que ceux-ci peuvent apporter des résultats positifs», écrivent les auteurs de Les Enfants-adultes du divorce.<br />  <br />
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