Cellule de Crise
Des centaines de milliers de familles jonglent entre le paiement de leurs dettes et la gestion du quotidien. Certains foyers n'arrivent pas à rembourser leurs prêts, et sont alors contraints d'emprunter à nouveau, juste pour survivre. Les dettes de ces familles s'accumulent, car elles sont tombées dans la spirale violente du surendettement.
Des familles, gagnant à peine 1.000 € par mois (et parfois moins) doivent payer des loyers à des prix indécents de 450 à 600 €, et plus par mois.
Des pères de familles, séparés ou divorcés, sont, en plus, condamnés à payer des pensions alimentaires impossibles à payer, au risque d’être à la rue… et s’accrochent désespérément à leurs emplois avec moins de 2 € par jour pour vivre ! D’autres, en chômage, et n’ayant à peine que 750 € d’allocations de chômage, doivent payer 250 € par mois (voire plus) de pensions alimentaires. Ceux-là sont carrément à la rue.
Depuis quelques temps, on aperçoit de plus en plus de jeunes, à la rue, tendant la main pour « une petite pièce ». On ne voyait pas ça il y a 15 ans, ni même il y a 5 ans !
La balle est donc dans le camp des responsables d'organismes de prêt, ainsi qu’aux membres d'associations venant en aide aux surendettés et à la justice spécialiste en faillites personnelles.
Aujourd’hui d’hui, c’est une première en Europe, sur la situation. En Belgique, le gouvernement a pris le problème du surendettement à bras-le-corps.
Les spécialistes savent que les failles de notre système actuel de la gestion du fonctionnement global socioéconomique peuvent être gommées rapidement, par l’instauration d’une série de mesures sociales et législatives généreuses et faciles à mettre en œuvre. Qu’est-ce qu’on attend encore ?
Il est donc très urgent de saisir la problématique du surendettement dans sa globalité et de prendre les mesures sociales qui permettront de mettre un terme à ce fléau. Car c’est une grave menace pour l’avenir du pays !