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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 10:38

Angleterre : constats 27/08/2008

 

L'Anglais habitué aux ciels pluvieux ne craint pas la douche froide, même quand elle est immobilière. Non pas "cold as a cucumber" mais flegmatique comme le veut la réputation, le sujet de la reine voit le meilleur dans le pire : la crise immobilière consolide les ménages. Se Loger s'invite dans l'intimité de nos voisins. Alors, cup of tea ou assiettes brisées ?

Immobilier et divorce : quand une crise chasse l'autre

Dans les pays latins, l'interdiction de fumer dans les lieux publics pouvait faire craindre une recrudescence des divorces, la nicotine ou le besoin d' "en griller une" mélangeant les tables sur le trottoir et favorisant les rencontres. En Angleterre, l'augmentation a porté sur les saisies de logements (+ 48% sur un an). Mauvaise nouvelle, sauf pour le couple britannique, sauvé du divorce d'après les études. Là-bas, la corrélation entre le prix des biens immobiliers et le nombre de divorces s'explique psychologiquement : quand la valeur de la pierre est à la hausse, les propriétaires se sentent plus riches... et par conséquent plus à même de financer leur divorce. Car même si le coût d'un divorce ne se chiffre pas en millions de dollars comme pour les séparations de stars (Steven Spielberg avait dû verser à son ex-femme, Amy Irving, 500 millions de dollars), il a un prix.

L'être cher et la baisse des prix de l'immobilier

Dans le cadre de la baisse actuelle du marché britannique, l'appauvrissement des deux parties immanquablement entraîné par le divorce est inenvisageable, ce qui se traduit par un ralentissement des séparations.

La maison, crise et correction

Selon les dernières statistiques du premier prêteur britannique, Halifax, les prix immobiliers ont chuté de 8,8% ces 12 derniers mois. Une gible ? Plutôt une correction. Le rééquilibrage du marché immobilier était inévitable, un logement valant l'an dernier en moyenne 6 fois le salaire annuel d'un Britannique alors que depuis 1995 un logement coûtait en moyenne deux fois moins, soit 3 fois le salaire annuel.

Quand "défaut de crédit" rime avec "pour la vie"

Les "subprime" ayant abouti à un durcissement des conditions d'octroi d'un crédit immobilier, il est en Grande-Bretagne de plus en plus dur de faire toits à part : les formules de financement les plus généreuses ont été retirées, les crédits couvrant la totalité de la valeur du logement ont disparu du marché. Désormais, les Britanniques doivent se contenter de faire chambres à part ou d'ébrécher les tasses de thé au cours de leurs scènes de ménage.

Des liens resserrés autour des cordons de la bourse

Pas de fumée de cigarette dans les causes de divorce, mais de l'essence dans les motifs de cohabitation ! Oui, face à la flambée des prix à la pompe, des factures d'électricité, de gaz et du panier de courses, les liens des ménages confrontés à de lourdes charges de remboursement se resserrent autour des cordons de la bourse... de plus en plus proches pour cause de billets en peau de chagrin. La baisse du pouvoir d'achat freine les divorces !

Une décohabitation à venir ?

Pour les experts, le principal facteur de soutien de l'immobilier se porte bien puisque 413.000 personnes sont venues depuis un an accroître le nombre des actifs, l'emploi atteignant ainsi le record de 29,5 millions pour la période actuelle. Les fondamentaux de l'économie restés sains laissent présager un avenir aussi "sweet" que la "home" pour le secteur immobilier. Mauvaise nouvelle donc pour la durée de vie des couples ? Le couple n'est pas encore en péril. Pierre qui a la peau du ménage n'est pas encore pour demain.

La mort et les taxes

Si le premier ministre Gordon Brown souhaite faire un geste pour relancer le marché immobilier, l'annulation complète envisagée de la taxe sur les ventes immobilières ne devrait pas entraîner la mort de la cohabitation du couple puisque cette taxe ne s'élève dans la plupart des cas qu'à 1% du bien. Le taux de divorce en Grande-Bretagne ne devrait donc pas tout de suite augmenter.

Du divorce dans la pénurie de logements

Un mariage sur deux se termine par un divorce et un divorce engendre un besoin supplémentaire de logements, mais le divorce n'est pas le seul à participer à la pénurie de logement, surtout sensible dans les grandes agglomérations : il y a aussi l'explosion des familles monoparentales, les Bridget Jones et les "Sans Domicile Commun", autrement dit les couples vivant dans des logements séparés.

Divorce et immobilier : l'exception française ?

La pénurie de logements fait grimper les prix des biens immobiliers, et c'est cette hausse des prix qui ici force les couples à cohabiter parce qu'ils ne peuvent plus se permettre la séparation de domicile, d'autant que la pension alimentaire ou le fisc qui n'accorde qu'une seule part au nouveau célibataire contribuent à l'appauvrissement des deux parties. On pourrait à nouveau s'exclamer "bonne nouvelle pour le divorce !", mais un maintien forcé sous le même toit ne contribue pas plus à la "home sweet home" qu'au retour de flamme ou à la paix des ménages.

Les "Frogs" à la sauce britannique ?

Avec la hausse des taux et les conditions des emprunts immobiliers qui se durcissent, les Français s'orientent vers le défaut de crédit et pourraient bien être mangés à la même sauce que les "Rosbifs" pour ce qui est du ralentissement des divorces. Mais le rééquilibrage du marché immobilier prévu par les professionnels du secteur pourrait engendrer un mouvement inverse avec une baisse des prix permettant de faire domiciles séparés !
Source: http://www.selogerpro.com/156244/209532/article.htm

Si ces divorces ne sont pas que des spéculations pour s’enrichir en se mariant dans l’intention de divorcer plus tard… alors… c’est quoi d’autres ?  On aime donc l’autre pour le fric ! ?  On se marie pour avoir plus dans sa poche et puis on divorce pour se remplir encore plus les poches !  Mariages = Associations d’escroqueries ? CQFD (Will)

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