Droit fondamental des parents, des enfants, à un logement suffisant, à la dignité humaine…
Le commerce du conflit
A propos d'une publicité mensongère : «Famille, je vous ai»
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Par Pascal Dazin, co-fondateur du collectif REPARE (Résistance des Parents Responsables), dimanche 11 novembre 2007
Une vaste campagne publicitaire radiophonique, diffusée notamment sur les ondes publiques, est venue vanter l'intérêt qu'il y aurait pour les auditeurs à contacter les avocats in...
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Résumé par will
(…) La tromperie résulte du fait qu'elle propose des « conseils » alors que le coeur de métier des avocats inscrits aux barreaux est de transposer les problématiques dans l'arène conflictuelle des tribunaux, afin d'obtenir une discrimination de droits entre justiciables, voire une condamnation de l'une des parties.
(…) En matière de vie de famille, les parents en difficulté sont incités par cette publicité à être « conseillés » par des professionnels du conflit, qui dressent un tableau très souvent dégradant des parents, montés artificiellement l'un contre l'autre afin de mieux les diviser et de faciliter la discrimination normalisée en « justice familiale ». (…) Inciter des parents désemparés à se battre en justice l'un contre l'autre constitue un acte d'abus envers eux, à seule fin de les asservir en tant que clients pris dans une spirale judiciaire qu'on leur présente comme légale et normale, alors qu'elle est trop souvent castratrice, humiliante, désocialisante et... bien évidemment mercantile. (…) Les familles en difficulté attirées dans la spirale judiciaire sont inexorablement vouées aux rapports conflictuels. Le lobby judiciaire n'ignore nullement la portée de ses actes. (…) La normalisation, et prise de pouvoir judiciaires sont à cet égard bien trop prégnantes pour permettre aux parents de se faire épauler dignement par des acteurs sociaux neutres et bienveillants, comme il s'en trouve chez nombre de médiateurs ou même chez certains psychologues. (…) Toute incitation au respect, à la conciliation, à la tolérance est vouée à l'échec dès lors que les conseillers juridiques font valoir les bénéfices secondaires qu'il y aura pour le/la gagnant(e) en justice, alertent avec opportunisme sur les droits discriminants à installer et à préserver, et instrumentalisent l'un des parents ou les deux, en flattant voire même en démultipliant la puissance de leurs rancoeurs, au lieu de les aider à respecter leurs prérogatives fondamentales: l'éducation et l'exemplarité parentales bien menées, dans un esprit de tolérance et de respect. (…) La déontologie de la profession d'avocat interdit (du moins à ceux qui s'en souviendraient encore) de nuire plus que de raison à la partie adverse ou à des tiers. En incitant les parents aux conflits, et en favorisant les discriminations selon le sexe sous prétexte de l'intérêt supérieur des enfants concernés, les avocats n'ignorent nullement saccager des destinées parentales et enfantines, saborder les chances éducatives des enfants instrumentalisés, appauvrir la destinée de toute la famille ascendante et collatérale du parent qui va être judiciairement disqualifié, privé de ses responsabilités et investi d'une « autorité parentale » fantoche. De très nombreux pères de famille ont sombré dans une forme d'exclusion ou de perte de repères civilisés après conseils d'avocats. Les désordres sont malheureusement très fréquents ; et fortement banalisés. De la déresponsabilisation à la dépression réactionnelle, de la dépression aux difficultés professionnelles et relationnelles, au surendettement, de la perte de domicile à la perte totale de contrôle, par suicide ou homicide. Dans tous ces cas de figure, les conséquences des actes des avocats perdurent en parfaite violation de la déontologie de cette profession. - L'ordre des avocats fait de la publicité pour commettre des actes illégaux. En effet, l'intrusion d'emblée de ce lobby dans les difficultés familiales afin de voir légalisée une discrimination parentale, le plus souvent sur des critères d'appartenance sexuée, constitue une infraction à l'article 371 du code civil (« tout enfant doit honneur et respect à ses pères et mère ») , à l'article 14 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales (un état ne peut imposer une discrimination basée sur l'appartenance sexuelle), et aux articles 2, 9, 16, 18 et 29 de la Convention Internationale des Droits des Enfants (CIDE). C'est d'ailleurs ce lobby qui a pesé à de nombreuses reprises pour conserver ce marché et envenimer les rapports inter-sexuels parentaux, afin d'en tirer le profit maximal : (…)