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Droit fondamental des parents, des enfants, à un logement suffisant, à la dignité humaine…

Pour le Droit à la Famille

À Monsieur Melchior Wathelet, Secrétaire d’État à la Famille

51 Rue de La LOI,

1000 Bruxelles

 

Le 25 avril 2008

 

Concerne : La Journée Internationale de l’Aliénation Parentale

 

Monsieur,

 

En ce jour de commémoration internationale de l’Aliénation Parentale et au nom de toutes les victimes de ce syndrome, tant du Collectif La Vie de Pères, que des autres personnes… je vous remercie de votre accord pour nous recevoir afin de vous dire ce qui ne va pas dans ledit Droit Familial lors de situations de conflictuelles conjugales.

 

Le 8 juillet 1994, le magasine Le VIF L’EXPRESS, publiait un article informant les citoyens, par ce titre : Divorce : enfin l’heure des enfants.

L’article expliquait et je cite : « Un enfant sur deux perdait tout contact avec l’un de ses parents après le naufrage du couple.  Désormais, la nouvelle loi sur le divorce donne cependant la parole aux gosses.  Pour qu’ils ne soient plus, comme les meubles ou la maison, des objets silencieux dans le chantage des adultes ».

 

Le 23 décembre 1994, le magasine Le VIF L’EXPRESS, publiait un autre article à propos de ce droit familial informant les citoyens – et je cite : « les pères viennent de gagner une bataille.  Désormais, il sera plus difficile à leurs ex-épouses de les évincer de la vie de leurs enfants.  Grâce à une nouvelle loi sur « l’exercice conjoint de l’autorité parentale  (…) Dans l’intérêt du mineur, le juge pourrait toutefois décider de confier, comme auparavant, l’exercice exclusif de l’autorité à un seul parent.  L’autre obtenant alors le « droit de surveiller l’éducation » de l’enfant. 

 

C’est, dans ce prétendu « intérêt du mineur », que les juges, sans exception, prennent des décisions de donner la garde exclusive aux mères, cela en raison de leurs accusations graves à l’égard de leurs ex-conjoints.  Cela même si les accusations sont fausses.  C’est ainsi qu’il y a de plus en plus de décisions totalement arbitraires, de priver des pères (et parfois des mères) de vivre avec leurs enfants.  De les priver aussi de leurs droits de visites, ou de vivre avec leurs enfants durant des week-end. Ou encore de priver les enfants de vivre avec leurs pères durant les congés scolaires et les vacances. Ce qui provoque l’éclatement familial. Ces coupures répétées dans les relations père/enfant (ou mère/enfant) en raison d’accusations (vraies ou fausses) provoquent trop souvent la coupure définitive de la relation de l’enfant avec son père ou avec sa mère.  Ces fausses accusations font parties de la panoplie du Syndrome de l’Aliénation Parentale, et fait l’objet de manipulation de l’enfant.

Cette aliénation parentale, ou cette manipulation du cerveau, est une grave atteinte à l’intégrité physique et mentale de l’enfant.  Cela doit être pris rapidement en compte car il s’agit bien de violence psychologique bien plus grave et plus fatale que la violence physique. 

 

L’article du magasine Le VIF L’EXPRESS indique par ailleurs :

Le « droit d’entretenir des relations personnelles » -- ancien  « droit de visite » -- notamment avec les grands parents, les frères ou les sœurs a également été reconnu.

 

En 2008, nous faisons les constats que la situation générale est pire qu’en 1994 et qu’elle se détériore davantage dans l’autre sens, et ce, malgré ces mesures datant de 14 ans. 

 

En effet, d’une part, nous constatons que L’article en question citait qu’en 1962, il y eut 4.697 divorces et qu’en 1991 il y eut 20.845 divorces, c'est-à-dire 4 fois plus de divorces qu’en 1962. 

 

Et d’autre part, nous vous faisons part de nos constats sur les points suivants :

 

1.       Il y a plus d’enfants privés de vivre avec leurs pères et parfois aussi avec leurs mères, qu’en 1994.

 

2.       Il y a plus de parents privés de vivre avec leurs enfants qu’en 1994.

 

3.       Quand on parle d’enfants privés de vivre avec l’un de leurs parents (le plus souvent le père) on ne prend nullement en considération les enfants d’hier, c'est-à-dire les adultes d’aujourd’hui, privés aussi de vivre avec leur pères.  Ces adultes, victimes du SAP, ont parfois plus de 45 ou 50 ans.  Car le Syndrome d’Aliénation Parentale ne date pas d’hier.  Il existe depuis bien plus de 50 ans, lorsque pour divorcer, avec le plus d’avantages possibles, tous les coups sont permis. 

 

4.       Le SAP n’est qu’un facteur de destruction d’humanité, parmi d’autres.  Il est bien présent dans la trilogie du divorce/séparation conflictuel/frauduleux.  C’est très bien expliqué dans le pamphlet Michel versus perversité au féminin (http://laviedeperes.over-blog.com/article-12857842.html) Dans ce pamphlet, bien des parents spoliés s’y retrouvent (surtout les pères de familles).  Ils s’y retrouvent… soit dans l’une ou l’autre situation décrite… soit trop souvent dans les trois situations.  Ils en sortent totalement broyés, ruinés, déshumanisés, déstructurés, désespérés, démoralisés,… Certains tentent de survivre désespérément sous le seuil de la pauvreté, d’autres sont affectés de pathologies mentales, et d’autres encore, se suicident car ils ne trouvent plus guère d’intérêt à vivre plus longtemps dans ces conditions inhumaines… parce qu’ils privés de vivre avec leurs enfants, parce qu’il leur faut aussi survivre avec moins de 2 € par jour, et parce qu’ils sont broyés par les pensions alimentaires impossibles à payer… au risque de se retrouver « à la rue ».  Il y a trop d’SDF, victimes de cette déshumanité du système sociétal qui les plonge dans l’anéantissement social, et les force à vivre dans des conditions inhumaines… cela, dans un des pays les plus riches du monde !

 

5.       Alors que des lois existent, et certaines depuis 1994, des situations se dégradent de plus en plus, et elles s’amplifient en raison de l’éclatement actuel plus fréquents des couples, après les naissances, ou bien au bout de 3 ou 4 ans à peine de vie commune,… (Voir texte de 1994 de Dorothée Klein du Vif L’Express)

 

6.       Même après les divorces, des femmes continuent à créer des conflits envers leurs ex partenaires, devant la justice, les psychologues, les SPJ, les pédopsychiatres,… provoquant continuellement de graves préjudices tant sur le plan économique que sur le plan psychologique des pères et des enfants pris en otages. 

 

7.             On peut donner quelques exemples d’enfants qui se trouvent en perpétuelles souffrances à cause de ces actes de malveillances, qui devaient être considérés comme des délits.  On interdit bien les actes d’harcèlement, de violation de la vie privée,… mais on n’interdit pas que des enfants soient maltraités sur le plan psychologique de cette manière là.

 

8.             Il y a trop de suicides et d’actes de violences, dans le monde des adolescents en raison de leurs mal-être, et surtout parce qu’ils sont privés de vivre avec leurs pères.  Sans repères.  Dernièrement, en quelques semaines à peine, dans le Grand - Charleroi, 4 jeunes adultes se sont suicidés « à la corde ».  Voulez-vous les noms et adresses de leurs parents ?

 

9.       Actuellement, on voit de plus en plus de jeunes qui font la manche en rue.  On ne voyait pas ça il y a encore quelques années, ni en 1994.

 

10.         L’on a pu déceler dans des classes de jeunes (de 13 à 17 ans) qu’il y a même jusque 75 à 100 % d'élèves qui sont privés de vivre avec l'un de leurs parents (le plus souvent le père).

 

11.         Le constat de la montée de la violence, de la consommation de drogues, d’alcoolisme, de crimes,… chez les jeunes.  Pour un MP3 ou pour une cigarette refusée, maintenant, on tue…

 

12.         Le SAP, dans la dynamique du divorce/séparation conflictuel/frauduleux, tout comme le divorce, mène à la dépression des enfants : le divorce parental a un large impact sur la dépression chez les enfants devenus adultes, indique une étude de l'Université de Gand.  Les chercheurs ont étudié 4.727 hommes et femmes de l'Etude Panel des Ménages Belges.  La recherche fait partie d'une étude effectuée à l'échelle internationale, et elle a été publiée dans le Journal of Divorce & Remarriage.  Il est généralement admis que les adultes ayant des parents divorcés ont un niveau de bien-être moins élevé, rencontrent davantage de problèmes émotionnels, et sont moins satisfaits avec les aspects sociaux et familiaux de leur vie.  La séparation des parents crée une rupture tant socio-économique que dans les relations interpersonnelles.  Le père absent et le manque de temps peuvent affecter négativement les enfants.  ( http://laviedeperes.over-blog.com/article-18577411.html ).

 

13.         Risque de divorce plus élevé - Il est prouvé que les enfants de parents divorcés, et plus particulièrement les filles, ont plus de risque de divorcer.  Par ailleurs, leur propre risque de divorce augmente d'autant plus si leur conjoint provient lui aussi de parents divorcés.  Les enfants vivent difficilement l'inconfort financier lié à la nouvelle situation familiale.  Ce qui, plus tard, peut les mener à évaluer négativement leurs propres capacités de réussite financière.  Ce qui a un impact négatif sur leur santé mentale.  Leur risque plus élevé de divorce et l'appréciation subjective de leur situation financière sont deux mécanismes qui peuvent expliquer une plus grande tendance à la dépression chez les enfants de parents divorcés, concluent les chercheurs. (http://laviedeperes.over-blog.com/article-18577411.html).

14.         Liste non exhaustive…

 

La question qui inquiète fortement une grande majorité de citoyens et surtout d’enfants, futurs parents est celle-ci : jusqu'où cela va-t-il aller… si personne ne prend des mesures pour endiguer ce désastre humanitaire ?  Actuellement, des enfants s’inquiètent sur leurs sorts : seront-ils aussi privés de vivre avec leurs enfants ?  Il n’est pas normal que des enfants de 13 à 17 ans se posent de telles questions.  Une association de jeunes enfants du divorce s’est créée : J’aime Papa et Mamanhttp://jaime-papa-et-maman.skynetblogs.be/ .  Ces enfants vous invitent à les écouter très sérieusement.  La vérité ne sort-elle pas de la bouche des enfants ? 

 

Au nom des parents et des enfants spoliés, je vous demande, ce que vous compter faire pour que cesse ces génocides sociaux ?

 

En tant qu’experts « d’expériences inhumaines » nous sollicitons une collaboration avec les instances officielles, les enquêtes, les colloques avec les universités,… pour apporter notre savoir, dans un but humanitaire qui est celui de mettre un terme à cette destruction massive, véritable génocide social européen et international, qui se perpétue lors des conflits de couples.  Nous devons réagir si nous sommes humains.

 

L’aliénation parentale rend les enfants « Prisonniers ».  Libérons-les pour qu’ils puissent grandir sains et heureux.

 

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

 

 

Michel WILEKENS

 

Fondateur

Collectif La Vie de Pères

laviedeperes@hotmail.com

http://laviedeperes.over-blog.com/

http://www.parents.droitfondamental.eu/

http://www.daddyspride.it/adesioni-2008-wip_en.htm

http://www.daddyspride.it/linksintern_en.htm#belgio
http://www.daddyspride.it/linksintern.htm#belgio
http://www.daddyspride.it/newsdalmondo.htm
http://www.daddyspride.it/newsfromtheworld.htm

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