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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 01:00

Les enfants sont de plus en plus l’enjeu du divorce

Laurence de Charette
08/11/2007 | Mise à jour : 07:19 |

 

Importée des États-Unis, la notion d’«aliénation parentale» vient d’apparaître dans les jugements.

Trois ans après son vote, en 2004, la loi sur le divorce, qui a cherché à pacifier les procédures en les simplifiant, n’a pas réussi à enrayer l’une des conséquences les plus redoutables de la séparation d’un couple : l’instrumentalisation des enfants.  Au contraire, expliquent les professionnels. «Aujourd’hui, on n’a plus besoin d’énumérer les fautes de son conjoint dans la procédure, mais, pour autant, beaucoup de divorces n’ont de pacifié que le nom, explique Marc Juston, juge aux affaires familiales à Tarascon.  En fait, le problème reste entier dans la tête des parents et la guerre se mène ensuite sur le terrain des enfants.»  «Si l’on se dispute moins autour des questions matérielles, c’est souvent sur les enfants que rejaillit le conflit», ajoute Élodie Mulon, avocate à Paris.

Les chiffres attestent de cet échec des textes à protéger les enfants dans les séparations de leurs parents.  Plus de deux millions d’enfants ne voient que très peu l’un de leurs parents, selon le chercheur Jean-Marc Ghitti.  Près de deux divorces par consentement mutuel sur trois reviennent également en «après divorce» devant la justice, pour des questions de droit de visite et d’hébergement, de contributions financières à l’éducation de l’enfant... Pas moins de 23.000 plaintes ont également été déposées par un parent en 2001 pour non-présentation d’enfant...

Longtemps, on a évoqué pudiquement des «pressions sur l’enfant».  Cette réalité vient tout juste d’être officiellement baptisée par la justice «syndrome d’aliénation parentale».  C’est le terme, importé des États-Unis – et qui vise les cas extrêmes –, qu’ont utilisé récemment plusieurs jugements, comme celui rendu en juin à Toulon : « (...) les enfants ne s’autorisent pas à se rapprocher de leur père », écrivent les magistrats, en soulignant qu’ils «sont victimes d’un syndrome d’aliénation parentale dont Mme X est à l’origine»  «Il est urgent de faire cesser cette dictature affective qui pèse sur les enfants», tranchent-ils en rétablissant alors pour le père un droit de visite et d’hébergement progressif.

Véritable rupture

«Le fait qu’un des deux parents tente d’accaparer l’enfant pour lui, est extrêmement fréquent», estime Christine Ravaz, avocate à Toulon.  Lorsque ces pressions dérivent vers une véritable rupture de l’enfant avec un des deux parents, la justice peine à rompre l’enchaînement.  Quelque 200 parents militants, et en souffrance, se sont réunis depuis deux ans au sein d’une association baptisée «Acalpa» (Association pour combattre l’aliénation parentale), pour tenter de sensibiliser les magistrats et les experts, qui, depuis un texte de mars 2007, sont de plus en plus souvent appelés à auditionner les enfants. «Beaucoup d’entre nous n’ont pas vu leurs enfants depuis des années, certains vont guetter leurs visages en se cachant à la sortie de l’école», raconte Olga Odinetz, la présidente d’Acalpa.

Depuis la nouvelle loi sur le divorce, les magistrats peuvent contraindre les parents à assister à une réunion d’information sur la médiation familiale. Beaucoup misent sur le développement de ce nouveau dispositif encore inégalement installé en France.

Source : http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/11/08/01001-20071108ARTFIG00023-les-enfants-sont-de-plus-en-plus-lenjeu-du-divorce.php

08/11/2007

 

1 commentaire de Belgique :

Si la France a la chance d’avoir des Médias pour informer la population sur base de statistiques, même si elles datent de 2001… la Belgique, elle, ne peut se targuer d’avoir des Médias à l’écoute des Associations de Parents, Enfants et Grands Parents Violés, Maltraités et Spoliés par la Justice lors des divorces / séparations conflictuels.  Le Syndrome d’Aliénation Parentale (SAP) est considéré par des scientifiques comme la forme de violence la plus grave, et au même titre que le meurtre, ou à peine juste en dessous du meurtre.  Le SAP est aussi considéré par des scientifiques avertis comme un génocide social, mais estimé tel une hérésie par ces féministes victimaires, chancres de l’humanité.  Ne pas parler d’un grave problème de société, c’est vouloir  l’ignorer !  Nous devons réagir si nous sommes humains…

(s) Un Père belge Spolié de ses 5 Enfants ainsi que de l’entièreté de son patrimoine.

 

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commentaires

W
■ SAP & l'avis de Benoît van Dieren... <br /> <br /> Voici l'une des meilleures sources d'informations sur l'aliénation parentale. <br /> <br /> Je vous recommande donc... vivement... cet ouvrage, lequel je partage à 100 %, tant avec les résultats de ces travaux de recherches, qu'avec la plupart de ces bons professionnels... <br /> <br /> L'aliénation parentale est expliquée par les meilleurs spécialistes...<br /> Vous trouverez ce livre en librairie... ''Séparations conflictuelles et Aliénation Parentales - Enfants en Danger'' Préface du Dr William BERNET - Prix : 18,00 € TTC - 388 pages<br /> <br /> ­­­­­­­­­­­­­­­­* * *<br /> Les auteurs:<br /> Cet ouvrage a été coordonné par le Dr Roland Broca, psychiatre et Olga Odinetz, présidente d’ACALPA (Association contre l’aliénation parentale pour le maintien du lien familial), membres du Parental Alienation Study Group, avec la préface de Dr. William Bernet, psychiatre.<br /> <br /> Avec les contributions de : <br /> Paul Bensussan, psychiatre ; Alexis. Chalom, psychologue ; Michel Delage, psychiatre ; Benoit van Dieren, psychologue ; Marie.-France Hirigoyen, psychiatre ; Marc Juston, juge aux affaires familiales ; Célia Lillo, psychologue ; Bee Marique, avocate ; Sophie Paricard, juriste ; Gérard Poussin, psychologue et Christine Ravaz, avocate.<br /> ________<br /> La séparation et le divorce sont des moments de rupture très déstabilisants et difficiles à gérer pour les parents comme pour les enfants. <br /> C’est à ces moments de rupture et de crise que peuvent se révéler des difficultés psychiques aussi bien chez les enfants que chez les parents. <br /> <br /> Quand la séparation devient une guerre, l’enfant se retrouve exposé à un subtil chantage psychologique d’un parent, parfois des deux.<br /> S’appuyant sur l’analyse du parcours affectif, psychologique et judiciaire d’affaires réelles, cet ouvrage montre comment des situations familiales apparemment ordinaires peuvent parfois, faute de diagnostic précoce, prendre des développements dramatiques. <br /> Il s’appuie sur les témoignages des parents et des enfants victimes de ces guerres familiales pour parcourir les différentes étapes de la chaîne judiciaire, en croisant les regards des différents acteurs : magistrats, experts, psychiatres, psychologues, juristes et avocats. <br /> Il présente les limites des différentes formes d’interventions dans le contexte judiciaire actuel et s’appuie sur des expériences mises en place dans des pays voisins pour avancer des modèles de prises en charge multidisciplinaires.<br /> <br /> Ce livre s’adresse avant tout au grand public car quiconque envisage une séparation se pose anxieusement la question des enfants et de la préservation du lien avec eux. <br /> Il s’adresse également aux acteurs concernés par ces séparations parentales conflictuelles. <br /> <br /> L’objectif de cet ouvrage est d’apporter des éléments de compréhension des phénomènes en jeu lors des séparations parentales conflictuelles, ainsi que des pistes de solutions pour la protection des enfants et le respect de leurs droits.<br /> .../...<br /> ___________<br /> ( EDITEUR : Chronique Sociale - 1, rue Vaubecour - 69002 Lyon - tel. : 04 78 37 22 12 - fax : 04 78 42 03 18 - courriel : secretariat@chroniquesociale.com et site web : www.chroniquesociale.com )<br /> * * *<br /> Recommandations pour les parents <br /> Par Olga Odinetz et Roland Broca... <br /> Pour vos enfants... <br /> Pour les parents... <br /> Acquérir une attitude positive... <br /> Documents... <br /> Décision judiciaire... <br /> Présentation de l’ACALPA et liens utiles...<br /> Modèles de requêtes auprès du tribunal de la famille de Dinant, Belgique...<br /> * * * <br /> POUR EN SAVOIR PLUS SUR L’ALIENATION PARENTALE - ASSOCIATION CONTRE L’ALIENATION PARENTALE pour le maintien du lien familial www.acalpa.org - E-mail : contact.acalpa@gmail.com 30 rue Paul Bert 92370 CHAVILLE
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W
*** Pour agir avant la perte du lien parent-enfant... ***<br /> www. separation-parentale.eu <br /> <br /> Psychopédagogue, psychothérapeute et médiateur familial, Benoit van Dieren s’intéresse de près, depuis plusieurs années, au rejet violent et injustifié que subissent certains parents, de la part de leur enfant et de l’autre parent de celui-ci. <br /> <br /> Constatant à la fois la gravité de ce phénomène, et le déni puissant dont il fait l’objet à la fois chez les enfants victimes de ce phénomène, chez les parents qui en sont les auteurs et chez les intervenants judiciaires et psycho-sociaux qui tâchent d’encadrer les séparations conflictuelles, Benoit Van Dieren multiplie les approches de ce problème. <br /> <br /> Outre une recherche pratique et théorique sur le sujet, il contribue ainsi activement au travail du « PLP » (perte et risque de perte du lien parental) : ce groupe d’enquête, de réflexion et de proposition réunit avocats, magistrats et thérapeutes familiaux autour de cette problématique, dans le but d’informer les personnes qui interviennent auprès des familles vivant des conflits graves.<br /> <br /> C’est avec la même visée d’information et d’action que Benoit Van Dieren propose « www.separation-parentale.eu ». <br /> <br /> Ce site web offre de nombreuses ressources à qui veut cerner de plus près la problématique de la perte du lien parent-enfant après séparation : articles de fond, témoignages, liens vers des reportages et émissions TV, annonces de conférences et de formations, ou encore forums et groupes d’échanges, dont l’un à destination des adolescents.<br /> <br /> À titre d’illustration des contenus proposés sur ce site, voici de brèves synthèses de deux articles qui ont particulièrement retenu notre attention :<br /> <br /> Le risque de rupture du lien parent-enfant et l’expertise axée sur la collaboration parentale.<br /> Résumé d’un article paru en 2011 dans La « Revue Trimestrielle de Droit Familial », N° 2/2011, Ed Larcier). <br /> <br /> Auteurs : Benoît Van Dieren, Jean-Louis Renchon, Mme M. <br /> « L’article contient dans un premier volet de la plume de Benoît Van Dieren, une analyse psychologique de ce problème très répandu dans notre société, qui voit de nombreux enfants grandir dans la rupture avec un des pôles de leur identité intime et devoir arriver à l’âge adulte affectés consciemment ou non, d’un manque identitaire et d’un besoin impérieux de se réconcilier avec eux-mêmes. <br /> <br /> Dans un deuxième volet, Madame M.., juge de la jeunesse (qui tient à garder l’anonymat auprès du grand public) tente de montrer les limites des outils de la justice devant ces cas difficiles qui sont soumis, souvent en dernière main, à l’appréciation des juridictions. <br /> Elle esquisse ensuite une piste de solution, mettant en œuvre de façon conjointe la pluridisciplinarité du juge et de l’expert. <br /> <br /> Dans un troisième volet, sous une plume « académique », le professeur Jean Louis Renchon replace cette problématique dans le cadre plus global des devoirs de l’Etat et des droits fondamentaux ». <br /> <br /> *** Aliénation parentale : diagnostic ou processus ?<br /> Auteurs : Benoit Van Dieren et Celia Lillo <br /> L’article fournit d’abord une double définition : celle de l’aliénation parentale, et celle du comportement aliénant, phénomènes qu’il convient, selon l’auteur, de distinguer. <br /> <br /> La première désigne en effet l’état psychologique d’un enfant qui rejette violemment un parent non-fautif, tandis que la seconde concerne le comportement d’un parent cherchant à influencer son enfant pour l’amener à dénigrer ou rejeter son autre parent.<br /> <br /> Dans un second temps, l’article propose de considérer le comportement aliénant comme un processus multifactoriel complexe, nécessitant donc une analyse fine des contextes relationnels, à confier à des experts. <br /> <br /> L’auteur signale ensuite que l’expression « syndrome d’aliénation parentale » fait l’objet de débats interminables entre « ceux qui y croient » et « ceux qui n’y croient pas », et justifie par là son choix de préférer la dénomination « (risque de) perte du lien parental », qui a « le grand avantage de décrire une situation objective selon des critères très difficiles à contester ».<br /> <br /> La troisième partie de l’article présente une logique d’intervention expérimentée par l’auteur et qui semble porter des fruits dans les configurations « à risques » : l’expertise axée sur la collaboration parentale. <br /> Cette approche consiste à inviter chaque parent à faire ce qui en son pouvoir pour empêcher l’aliénation parentale, au sein d’un processus encadré par de multiples intervenants professionnels et placé sous l’impulsion et la supervision d’un juge. <br /> <br /> Des exemples de succès belges sont rapportés en fin d’article...
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W
Syndrome de la fausse mémoire...<br /> C’est aux Etats-Unis dans les années 80 qu’a commencé à se répandre le syndrome de la fausse mémoire. Des pseudo thérapeutes induisaient chez leurs patients l’idée qu’ils avaient subi des abus sexuels dans leur enfance, mais que ces souvenirs avaient été refoulés - raison pour laquelle ils n’en avaient pas mémoire.<br /> Les techniques pour induire ces faux souvenirs sont soit l’hypnose, soit la suggestion directe: “Vos symptômes correspondent exactement aux conséquences d’un abus sexuel”, soit comme montré dans l’émission d’hier, la thérapeute “lit” dans l’inconscient du patient et transcrit elle-même le supposé contenu de cet inconscient.<br /> Ces thérapeutes donnent ensuite au patient une info précise sur la personne en cause: père, mère, grand parent. Cette info est supposée être sortie de l’inconscient du patient, elle est présentée comme parfaitement fiable et hors de tout doute.<br /> Les résultats sont graves: patients perturbés pendant des années et donc dépendants du thérapeute, coupure totale d’avec la famille, fausses accusations pénales d’abus sexuels.Aux USA une psychologue connue, Elisabeth Loftus, a démontré expérimentalement que le cerveau ne refoule pas les traumatismes au point qu’ils soient totalement absents. Un enfant abusé s’en souvient, même lorsqu’il le tait. Suite à la démonstration du mensonge des faux souvenirs, de nombreux patients ont posé plainte contre leurs thérapeutes. Les procès ont été généralement gagnés, ce qui a enrayé le mouvement. Mais le mal était fait: des milliers de familles avaient été détruites et nombre d’erreurs judiciaires commises contre des parents innocents.<br /> Le phénomène gagne la France. Le président de la Miviludes (commission officielle d’études des sectes) estime que 3.000 médecins et autant de non médecins pratiquent cette pseudo thérapie. 80% des victimes de ce syndrome de la fausse mémoire sont des femmes. Des femmes démolies parce qu’elles ont fait confiance à des gens sans scrupules. Des “thérapeutes” qui fabriquent des viols à la chaîne. Sans aucun égard pour l’équilibre psychique de leurs patients. Sans compter le tort que cela fait aux vraies victimes. <br /> Fausse mémoire, souvenirs induits, thérapeutes déviants: danger, danger!Pour en savoir plus: http://reseau.parental.free.fr/spip - http://www.psyvig.com/default_page.php?menu=20&page=4 - http://www.psyfmfrance.fr/ - et un témoignage de plus sur un père faussement accusé
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D
Des réactions :http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/11/08/01001-20071108ARTFIG00023-les-enfants-sont-de-plus-en-plus-lenjeu-du-divorce.php 
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